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Le terme "Theobaldi curtis", la cour de Théobald, fut employé au Moyen-âge pour désigner ce finage. En effet, il s'agissait d'un terroir cultivé autour d'un habitat déjà bien structuré et dont le fondateur, Théobald, puis ses premiers successeurs, possédaient la pleine propriété, échappant, à l'époque mérovingienne, aux fiscs royal et épiscopal. (Cliché juin 2018)
Le lieu-dit "Les Enseignes", constitué de champs cultivés, peut indiquer qu'au Moyen-âge une troupe armée a stationné un certain temps à cet endroit ; à moins que le terme, dérivant du vieux français "ansange", ne fasse référence à une mesure utilisée dès le Haut Moyen-âge pour les terres céréalières. (Cliché juin 2018)
Dénommée "Les petits lutins", l'école maternelle publique est composée de deux classes. Elle a été ouverte en 1978. (Cliché avril 2019)
À l'arrière du bâtiment, l'école maternelle des Petits lutins dispose d'une cour de récréation. (Cliché avril 2019)
Le bâtiment de l'ancienne poste de Thiaucourt-Regniéville. (Cliché janvier 2021)
Sur la petite place faisant face à la mairie se trouve une fontaine. (Cliché novembre 2020)
Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle conservent à la cote 5 Mi 517/R 5 l'acte de naissance de Marie Anne Wara. Née le 25 mars 1712 dans le foyer de François Joseph Vuara, prévôt de Thiaucourt et de Lachaussée, alors conseiller de la ville de Thiaucourt, et de Glossinde Thérèse Méguillot, la petite fille fut baptisée le 26 mars 1712 par le vicaire du lieu, François Harmand. Elle reçut pour parrain Henry Fournier, avocat au conseil de la paroisse, et pour marraine Anne Méguillot, épouse du sieur de Clairambault, demeurant à Saint-Mihiel, représentée par Claire Vuara.
Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle conservent à la cote 5 Mi 517/R 5 l'acte de décès de Marie Anne Vuara. La jeune femme décéda le 19 juin 1745 après s'être confessée, avoir reçu le viatique et le sacrement d'extrême onction. Elle fut inhumée le lendemain dans le cimetière de Thiaucourt. Elle était âgée seulement de 33 ans. Depuis, chaque soir, un peu après 22 heures, les cloches de l'église Saint-Rémi sonnent 33 fois ...
Détruit lors de la Première guerre mondiale, l'hôtel de ville fut reconstruit dans les années 1920 conservant, toutefois, d'anciens murs datant du XVIIIe siècle. Le soucis d'assainissement de cette époque se caractérise notamment par la création d'une fosse sceptique au niveau de la cave actuelle. (Cliché octobre 2018)
Inconsolable de la mort au combat de son fils à Jaulny, capitaine d'artillerie inhumé au cimetière militaire américain de Thiaucourt, Madame Cunningham apporta son aide financière pour la reconstruction du bourg, dans les années 1920, et notamment de sa mairie. (Cliché octobre 2018)
Ce document, conservé aux archives municipales de Thiaucourt-Regniéville, rapporte une demande de subvention de 500 francs de la commune auprès du département de la Meurthe-et-Moselle à la suite de la signature, le 3 octobre 1924, d'un bail avec Albert Bain. Ce dernier, à l'aide d'une charrette tirée par un cheval, débarrassait les Thiaucourtois de leurs déchets. En effet, deux fois par semaine, il enlevait les ordures ménagères et produits du balayage des rues. En échange, il percevait une indemnité de 1950 francs par an. Un métier de mieux en mieux payé puisqu'en 1914, il n'avait perçu que 200 francs pour une année. En 1922, sa rémunération annuelle avait été de 1000 francs.
La médiathèque a pris place dans les locaux de l'ancien presbytère construit entre 1782 et 1786 sous la direction de l'architecte lorrain Claude-Nicolas Mique. (Cliché octobre 2018)
Ce bâtiment a été construit à l'emplacement d'un ancien cimetière. D'abord maison d'école dans les années 1850, il accueille à partir de la fin des années 1970 les activités du Foyer d'éducation populaire. Des travaux de réhabilitation dans la première moitié des années 1990 le dotent d'une salle polyvalente, d'une cuisine et de salles consacrées aux activités culturelles et sportives. Une école de musique parrainée par Yves Duteil y donnant des cours, l'espace rénové fut inauguré en février 1998 et reçut le nom de ce chanteur et compositeur à la langue bien de chez nous. (Cliché avril 2021)
Le nom de ce chemin fait référence à une ancienne fontaine aménagée par les Capucins, ordre mendiant autorisé à établir un couvent à Thiaucourt le 15 mars 1708. (Cliché septembre 2018)
La présence de la vigne à Thiaucourt est attestée dans les archives dès 1178. Mais nous pouvons supposer qu'elle était déjà présente à l'époque gallo-romaine. En 1839, l'érudit Napoléon Henry vantait la qualité supérieure des vins thiaucourtois, ne craignant pas d'affirmer que Thiaucourt était la Champagne de la Lorraine. D'après le docteur Henry, la nature du sol local expliquait cette grande qualité malheureusement anéantie par les attaques de maladies comme le mildiou et l'oïdium rongeant petit à petit ce vignoble lorrain à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Depuis 1995, l'association de la Côte des Caures a redonné vie par ses plantations à la vigne thiaucourtoise. (Cliché septembre 2018)
Dans son ouvrage "Ampélographie française", paru en 1857, Victor Rendu, inspecteur général de l'agriculture, indique que les vignes de Thiaucourt s'étendaient sur 194 hectares réparties sur une série de coteaux séparés par de petits vallons. Deux cépages, le Petit Noir, variété du Pineau, et la Grosse Race noire, Éricé noir ou Liverdun, peuplaient presque exclusivement le vignoble de Thiaucourt. Le premier, plus fin et plus accommodant sur la pauvreté du sol, couvrait pour les quinze seizièmes toutes les pentes et tous les plateaux ; le second, cépage de quantité, peu sujet à la coulure et d'une fécondité soutenue, réclame un sol plus fertile et, pour cette raison, se retrouvait au bas des coteaux. (Cliché septembre 2018)
Dans son ouvrage paru en 1857, "Ampélographie française", résultat de quinze ans d'inspection et d'étude des vignobles les plus renommés de son temps, Victor Rendu indique que la vigne de Thiaucourt entre en bon rapport vers la cinquième ou sixième année après sa plantation. Le vignoble thiaucourtois était vendangé entre le 1er et le 12 octobre, fournissant en moyenne 35 hectolitres de vin par hectare soit au total 6790 hectolitres environ. (Cliché septembre 2018)
Le vignoble reconstitué par l'association de la Côte des Caures couvre un demi-hectare réparti sur deux parcelles, la plus ancienne sur le plateau de Haye, la plus récente sur la Côte de Caure, ce nom de lieu-dit indiquant qu'à l'origine cet endroit était peuplé de noisetiers sauvages. (Cliché septembre 2018)
2018 fut une très bonne année de vendange avec environ 1500 litres de vin produits. De ses récoltes, l'association de la Côte des Caures tire un vin rouge provenant de son cépage pinot noir et un vin blanc de ses plants de Chardonnay. (Cliché septembre 2018)
En 1632, la guerre de Trente ans gagnait la Lorraine désormais soumise aux pillages et aux raids de mercenaires venus de tous horizons. Dans les campagnes, complétement désorganisées pendant plusieurs années, les paysans se retrouvent dans l'incapacité de cultiver leurs terres et de constituer des réserves de nourriture d'où le développement d'une effroyable famine. Face à cette situation, certains, rendus fous par la faim, franchirent la limite de l'inconcevable. Ainsi, convaincu de cannibalisme après avoir tué et mangé six jeunes filles, un Thiaucourtois fut condamné à mort après jugement. (Cliché février 2019)
Pendant tout le mois de novembre 2018, les gilets jaunes bloquèrent le pont enjambant le Rupt-de-Mad. Obligés de libérer les lieux, ces derniers n'ont pas renoncer à leurs revendications comme nous pouvons le voir sur cette photographie prise à l'entrée de Thiaucourt, en venant de Bouillonville. (Cliché février 2019)
L'église Saint-Rémy, pratiquement détruite en 1918, fut reconstruite dans les années 1920. Les travaux d'agrandissement terminés en 1737 avaient transformé la petite église médiévale orientée dans l'autre sens et dont le porche donnait sur le puissant mur arrière du fort villageois de Thiaucourt. Le cimetière interne disparut et les bâtiments situés au nord-est, donnant sur la Grande rue, furent démolis. L'actuelle église, dont l'orientation est conforme à l'oratoire primitif, mêle des éléments art nouveau, art déco et aussi baroques. (Cliché février 2019)
Autrefois, habituellement, les bambins, dont les mères ne pouvaient s'en occuper, étaient abandonnés sur le parvis d'une église ou devant un couvent. Mais, au petit matin du 10 décembre 1713, Dominique Garot, épouse du sieur Urbain Garot, fut attirée, alors qu'elle venait de se lever, par des pleurs d'enfant provenant de l'extérieur. Ouvrant sa porte, elle découvrit un nourrisson enveloppé dans ses langes. Un billet indiquait que le petit garçon avait été baptisé. La femme Garot s'empressa d'aller trouver le curé Harmand qui fit avertir Maître Choquard, substitut du procureur général. Immédiatement, le greffier de la prévôté dressa procès-verbal faisant part de cette trouvaille tandis que la sage-femme du bourg était convoquée. Sous condition, l'abbé Harmand accepta de baptiser ce pauvre petit dont les parents restaient inconnus. Il reçut le prénom de son parrain, Dominique Martinot. Françoise Chapeux, autre habitante du lieu, fut choisie comme marraine. Trois jours plus tard, le petit être rendait son âme à Dieu. Il fut inhumé le 14 décembre 1713 dans le cimetière de la paroisse. (Cliché août 2018)
Une grande partie de la nef de l'église reconstruite en 1737 fut endommagée lors des bombardements américains de septembre 1918. Reconstruite dans les années 1920 selon un plan basilical, la nouvelle nef, avec ses murs d'une blancheur immaculée et ses nombreux vitraux, baigne de lumière. Elle bénéficia d'une restauration complète en 1993-1994. (Cliché septembre 2018)
De plan basilical, la nef aboutit à un choeur plus étroit, dit en cul de four, prenant place dans un chevet polygonal. (Cliché septembre 2018)
Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle, à la cote 5 Mi 517/R 5, conservent l'acte rédigé de l'élection d'une sage-femme le 14 janvier 1720. Ce jour-là, les femmes du village tinrent une assemblée pour élire celle jugée la plus apte à remplir cette fonction. Leur choix se porta sur Marie Hutin, veuve de Fremy Piquant. Après examen, l'abbé Harmand, curé de Thiaucourt, confirma ses aptitudes, notamment pour ondoyer le nouveau-né en cas de mort imminente, et lui fit prêter le serment requis.
Érigé en 1925 à l'emplacement d'anciennes maisons non reconstruites après 1918, le monument aux morts de Thiaucourt célèbre l'alliance de la France et des États-unis, en 1917-1918, représentés par un poilu et un sammy en bronze se serrant la main devant un obélisque. (Cliché août 2018)
Érigé en 1925, le monument aux morts de Thiaucourt est encadré par deux obus. (Cliché août 2021)
Construite en 1778, l'ancienne caserne de gendarmerie fut opérationnelle jusqu'à son abandon en 1970. Elle se trouvait alors à l'une des sorties de la bourgade, à proximité d'une porte. Dans son ouvrage paru en 1843, "Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative", Henri Lepage indique que la brigade de gendarmerie était à cheval et que six militaires la composaient. En 1845, des travaux y furent menés pour la remettre en état. Ils furent financés par le département de la Meurthe. En échange, la commune de Thiaucourt accorda quelques années de gratuité du loyer. (Cliché août 2020)
La grande allée centrale du cimetière de Thiaucourt mène à une grande croix érigée en octobre 1873. (Cliché avril 2020)
Le cimetière de Thiaucourt conserve encore la tombe d'Henri Étienne Marquis. Cet homme politique de la IIIe République est né à Thiaucourt le 22 septembre 1834 à huit heures du matin dans le foyer de Jules Marquis, avocat à la cour royale de Nancy, et d'Élisabeth Gasson, fille de Étienne Gasson, juge de paix au canton de Thiaucourt. Il décéda à Paris le 4 mars 1906 alors qu'il était sénateur. (Cliché avril 2020)
Après des études de droit, Henri Étienne Marquis devient avocat à Nancy. En 1871, il entre au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle où il représente le canton de Thiaucourt avant d'en devenir vice-président. En 1883, il est élu aux élections sénatoriales. Il rejoint le groupe de la gauche républicaine et est réélu en 1888, 1897 et 1906. Parmi ses prises de position les plus marquantes, nous pouvons citer ses votes pour le rétablissement du divorce en 1884, pour les crédits finançant l'expédition menée au Tonkin en 1881, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse la même année, pour l'expulsion des princes des familles ayant régné sur la France en 1886, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement en 1889 et pour la procédure de la Haute-cour contre le général Boulanger. Rapporteur du budget du ministère de la guerre pendant de nombreuses années, il fut aussi président de la commission comptabilité. (Photo archives du sénat)
La chapelle funéraire de la famille Brundsaux conserve le souvenir de Nicolas Brundsaux, né le 28 août 1790 à Essey-et-Maizerais. Le 8 novembre 1808, il rejoignait les vélites de la Garde impériale. En 1810 et 1811, il combat en Espagne et reçoit sa première blessure causée par un coup de lance dans la hanche gauche. Il est à nouveau blessé lors de la campagne de Russie par un coup de lance au bras gauche le 6 octobre 1812 devant Moscou. Du 16 au 19 octobre 1813, sous-lieutenant au 7e régiment de cuirassiers, il participe à la bataille de Leipzig. Le 30 août 1814, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur. Rallié à l'empereur lors des Cent jours, il participe à la campagne de France en 1815. Nommé capitaine le 16 septembre 1815, il est licencié de l'armée le 18 décembre 1815. Il décéda le 23 octobre 1865. (Cliché avril 2020)
Dans l'ouvrage de Maurice Champion, "Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours" publié au début des années 1860, nous pouvons lire qu'en raison de la rigueur de l'hiver 1783-1784 et des inondations provoquées par la fonte des neiges, les dégâts dans la subdélégation de Thiaucourt furent estimés au total à 800 livres, moitié chez des particuliers, moitié pour des ouvrages publics. (Cliché février 2020)
Située en bordure du Rupt-de-Mad, l'aire de jeux de la rue des promenades attirant petits et grands est très appréciée l'été pour l'ombrage dont elle bénéficie. (Cliché mars 2019)