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Monument funéraire de la famille Mossier, tailleurs de pierre à Prény aux XIXème et XXème siècles . Ce monument fut réalisé après la première guerre mondiale pour recueillir le corps de Fernand Mossier, mort pour la France en décembre 1914. La croix brisée au sommet du monument symbolise cette jeune vie fauchée par la guerre.
Le 13 mars 2017, un arrêté du maire déclarait que cet emplacement situé au fond de l'ancien cimetière devenait une sépulture perpétuelle avec personnes non identifiées. Lors de travaux, des ossements humains mélangés à la terre y avaient été retrouvés. Peut-être ceux de deux soldats allemands abattus par les Américains le 5 septembre 1944 et ramenés au cimetière par une équipe de volontaires formée à l'instigation du maire de l'époque, Félix Bazaille.
Ces trois anciens monuments funéraires ne sont désormais plus visibles au cimetière, ces concessions ayant été abandonnées. Les deux premiers dataient de la deuxième moitié du XIXe siècle, la troisième de la première moitié du XXe siècle. Dans la première reposait Edouard Boucher, né le 28 juin 1855 à Prény ; instituteur au village, il décéda prématurément le 12 septembre 1887. La deuxième tombe servit de sépulture à Pierre Paul Gornay (1818-1884), maire républicain de Prény élu en 1848 et destitué en 1852 à la suite du coup d'État du président Louis-Napoléon Bonaparte. Enfin, la troisième recueillit le corps du vigneron Agricole Viscat (1836-1918), garde champêtre de Prény de 1882 à 1890. (Cliché octobre 2016)
Après plusieurs travaux commencés au mois de novembre 2021, un deuxième columbarium a été installé sur sa dalle au mois de décembre 2021.
À l'occasion de la Toussaint et de la fête des défunts, la municipalité a fait changer les portails donnant accès au cimetière et à son extension dénommée localement nouveau cimetière. (Cliché novembre 2021)
Les archives mentionnent déjà la présence d’un moulin à Prény au VIIIe siècle, à l'époque des royaumes francs. Fondé peut-être grâce aux moyens financiers du duc de Lorraine, seigneur banal, le moulin de Moulon était actionné par l’eau du ruisseau du Moulon. À sa tête se trouvait un meunier auquel était laissée à bail l’exploitation de cette installation. Vendu le 10 janvier 1793 comme Bien National, il fut partiellement détruit en 1874 par son nouveau propriétaire avant de l’être complètement pendant la Première guerre mondiale. Le site fut transformé en cressonnière au début du XXe siècle puis en établissement piscicole dans la deuxième moitié de ce siècle. (Cliché mars 2018)
Fondé peut-être grâce aux moyens financiers du duc de Lorraine, seigneur banal, le moulin était actionné par l'eau du ruisseau du Moulon. À sa tête se trouvait un meunier auquel était laissée à bail l'exploitation de cette installation. Vendu le 10 janvier 1793 comme Bien National, il fut partiellement détruit en 1874 par son nouveau propriétaire avant de l'être complètement pendant la première guerre mondiale. Le site fut transformé en cressonnière au début du XXème siècle puis en établissement piscicole dans la deuxième moitié de ce siècle.
Ce texte, trouvé aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle à la cote 3 E2977 date de 1671. Dans ce document, nous apprenons que le nouveau meunier de Prény, Didier La Thourette, entré en fonction au début de cette année, s'était plaint auprès des autorités car il avait trouvé son instrument de travail dans un sale état. Il suppliait humblement les officiers de la prévôté de Prény d'appréhender son prédécesseur, Jacques Jenesson, qui, d'après le bail signé, devait aussi s'assurer du bon entretien du moulin. Or l'axe et le paufer, qui est l'axe vertical transmettant le mouvement de la roue à la meule, étaient endommagés et il était donc impossible de moudre le grain des habitants de Prény ce qui lui causait des pertes notables. Le 20 janvier 1671, François Boucher, haut sergent de la prévôté de Prény, recevait l'ordre d'interpeller Jenesson, désormais meunier de Regniéville.
La première page du dossier de la vente aux enchères comme Bien national du moulin de Prény. Appartenant au roi de France depuis 1766, il fut acheté le 10 janvier 1793 par monsieur George, de Pont-à-Mousson. Le meunier était alors, et depuis au moins 1766, Nicolas Parantin, époux d'Anne Peltier. À la fin du Premier Empire, cette bâtisse était devenue la propriété de madame Rouyer, rentière demeurant à Vandières. (Document A.D.M.-M. publié dans l'article "Le moulin de Moulon" paru en juin 2004 dans le n°94 de la revue "Nos villages lorrains")
S'écoulant d'ouest en est, le Moulon atteint à peine les deux mètres de largeur lorsqu'il quitte le territoire de Prény. Son débit était suffisant pour alimenter la roue du moulin banal de Prény qui se trouvait autrefois sur son parcours ainsi qu'un moulin à tan au Moyen-âge. Après avoir quitté le ban de Prény, le Moulon délimite les communes de Vandières et de Pagny-sur-Moselle avant de se jeter dans la Moselle sur le territoire de la commune d'Arry. Ce cliché, pris en février 2000, le présente avant son arrivée à l'étang de l'ancien moulin de Prény.
Le chemin reliant Prény à Vandières est très ancien puisqu'il existait déjà à l'époque romaine et sans doute à l'époque gauloise. Il reliait alors Prény à Scarpone. Au Moyen-âge, il fut baptisé "sente du Pont" parce qu'il conduisait de Prény à Pont-à-Mousson. Débutant à l'ancien moulin de Prény, il passait à proximité d'une maladrerie où étaient accueillis les lépreux de l'époque médiévale. Cette léproserie fut réactivée au XVIIe siècle pour les pestiférés. (Cliché mars 2018)
La construction de la voie du train à très grande vitesse a fait disparaître le lieu-dit dénommé Au Pilant. Cette dénomination rappelle l’existence, au Moyen-Âge, d’un moulin servant à piler l’écorce de chêne pour produire du tan utilisé pour la teinte des tissus. Il donna son nom également au ruisseau du Pilant qui, en s’unissant à deux autres rus, forme le cours d’eau du Moulon. (Cliché mars 2018)
Cette antenne de téléphonie mobile a été installée, début avril 2019, à la Haie l'homme mort. En 1708, ce nom de lieu-dit existait sous la forme "La croix de l'homme mort". À cet endroit se trouvait le cimetière où étaient inhumés dans les années 1630 les pestiférés isolés de la population saine dans les cabanes en bois de la maladrerie toute proche. Ce nom de lieu-dit a disparu à la suite de la construction de la ligne du train à grande vitesse.
Le lieu-dit "Aux Genèves" n’a rien à voir avec la ville suisse portant le même nom. Cette dénomination indique l’ancienne présence de genévriers dont les faux-fruits, appelés genièvres, dotés de vertus aromatiques, paniques et sucrées, étaient utilisés au Moyen-Âge comme remède mais aussi dans l’alimentation. (Cliché mars 2018)
L'une des dernières vignes de Prény, village autrefois viticole. Au milieu du XIXème siècle, le vignoble couvrait soixante hectares dont le rendement moyen était de 4200 litres par hectare soit une récolte habituelle de 252 000 litres de vin par an. En 1854, année marquée par des gelées tardives, la récolte ne donna que 69 200 litres de vin d'une qualité médiocre.
Un abri-bus a été installé en octobre 2018 sur un parking aménagé aux Clarea dans la rue des Fermes. (Cliché octobre 2018)
Au mois de décembre 2018, afin d'assurer la sécurité des enfants attendant le bus scolaire à l'abri-bus de la rue des Fermes, des garde-fous ont été installés sur le parking des Clarea. (Cliché décembre 2018)
Pendant des siècles, le travail de la vigne occupa une grande majorité d'habitants du village. Au milieu du XIXe siècle, le vignoble couvrait 60 hectares de la commune. À la suite des maladies dont souffrit la vigne à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le vignoble de Prény ne s'étendait plus en 1914 que sur 41 hectares, 8 ares et 87 centiares. Le vin de Prény était alors l'un des plus réputés du secteur.
L'ancien chemin de Pagny à Prény est intégré à la départementale 82. À ce niveau, nous nous trouvons entre le territoire de Prény à gauche et le ban de Pagny-sur-Moselle à droite. (Cliché mars 2019)
Le chemin du "Sauvoy", autrefois bordé de saules, menait à la porte Baugère qui permettait d'entrer dans le vieux bourg. Aujourd'hui, il délimite les lieux-dits "Au Sauvois" à gauche, "Le Pâtural" à droite. (Cliché septembre 2011)
Dans cette galerie en pierre, voûtée, s'écoule des capteurs disséminés sur plus de 40 mètres dans un caniveau menant à un bassin, l'eau de sources qui, déviée, rejoint ensuite le lavoir et l'aiguayoir du Sauvois. La galerie forme un coude avant de se terminer sur un mur bouché. (Cliché juin 2020)
De la fontaine du lavoir du Sauvois, l'eau provenant d'une source souterraine s'écoule toute l'année d'une tête de lion à une température de six degrés. (Cliché mars 2012)
Le chemin de la route de Thiaucourt, reliant Prény à Thiaucourt, devait régulièrement être refait. Ainsi, dans les comptes rendus des conseils municipaux du XXe siècle, il est souvent fait allusion à des travaux d'entretien ou de réfection de cette voie. Ici, nous nous trouvons entre le Pâtural à gauche et le territoire de Pagny-sur-Moselle à droite. (Cliché septembre 2011)
L'actuelle mairie-salle polyvalente fut construite au début des années 1990 alors que Serge Simony était maire.
L'actuelle mairie fut construite dans les années 1990 sur les lieux-dits "Pain Bénit" et Côtes Jacques, à peu près à l'endroit où se trouvait une chapelle en bois entre 1919 et 1924 érigée le temps que soit reconstruite l'église détruite par les Allemands à la fin de l'année 1918. (Cliché avril 2019)
Ce samedi 5 décembre 1998, les enfants de Prény avaient été invités à la salle de la mairie, joliment décorée à cette occasion, pour accueillir saint Nicolas, le saint patron des Lorrains. Un bon goûter leur fut ensuite offert.
De nombreux enfants s'étaient déguisés à l'occasion du carnaval organisé par l'association "Le Pâtural", déambulant dans les rues de Prény en une joyeuse farandole avant de partager un goûter à la salle Serge Simony. (Photo parue le 9 mars 2001 dans l'Est républicain).
Cet article, paru dans la presse locale le 11 novembre 2009, relatait le tour des maisons du village effectué par une bande de petits diablotins sollicitant des friandises à l'occasion d'Halloween.
Paru dans la presse le lundi 18 juin 2007, cet article annonçait les festivités du feu de la Saint-Jean, le samedi 23 juin, et la grillade du 24 juin, correspondant à la fête patronale fêtée traditionnellement à Prény le dernier dimanche de juin ou le premier de juillet. Cette année-là, les festivités furent finalement annulées.
Au mois de juin 2019, l'association pagnotine des Sonneurs de la côte est passée par Prény lors de sa traditionnelle marche d'été. Après avoir gravi le chemin des fourmis dans la côte de Hulleloup, la cinquantaine de marcheurs a traversé le village avant de longer la ligne TGV qu'elle a franchie pour rejoindre les Huit chemins. De là, les randonneurs ont continué jusqu'aux Quatre chemins avant de passer à proximité de Sainte-Marie-aux-Bois pour atteindre la ferme de la Souleuvre où ils se sont restaurés.
Sur cette photographie prise en septembre 2011, nous pouvons apercevoir l'entrée du village en venant de Thiaucourt. À gauche de la route, se trouve le Pâtural, à sa droite la Côte Jacques.
Les côtes Jacques doivent peut-être leur nom à une ancienne famille qui habitait le village dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. (Cliché juin 2018)
Cet article paru dans la presse le 18 septembre 1983 annonçait une exposition de cartes postales montrant des vues de Prény au début du XXe siècle. Elle fut installée dans l'ancien centre aéré et se déroula le week-end des 24-25 septembre 1983.
L'ancien chemin vicinal dit de Thiaucourt, à la sortie du village, au niveau du Mont, une soirée d'août 2009.