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Ces brebis et leurs petits furent miraculeusement sauvés de l'incendie qui ravagea en 1981 la bergerie fondée en 1962 par Henri Simon.
Deux lieux-dits portent ce nom à Prény. Celui qui se trouve à proximité du château est délimité par le chemin rural dit "Champ à l'âne" qui rejoint l'extrémité du chemin "des Rappes". Ses voisins du nord au sud sont les lieux-dits "Champ à l'âne", "Champ aux Roches" et "Derrière le Château". Il rassemblait les parcelles cadastrées 143 à 162. Cette dénomination désigne un ancien four à chaux dans lequel étaient calcinées des pierres propres à se convertir en chaux. Le cahier de Pierre Mallet, prévôt, châtelain et receveur de Prény, datant de 1504, conserve le souvenir de l'acensement d'un four à chaux effectué au profit des frères Jehan et Didier Malgaller, maçons qui résidaient à Prény. La chaux qu'ils produisaient et vendaient était déclarée au portier de la maison forte "du chastel de Prény".
Au début du mois de juillet 2019, la Sarl Simon débutait, avec une semaine d'avance, la moisson de l'orge d'hiver, céréale destinée à l'industrie brassicole, sur les parcelles du Mont entre Chaselle et la Sauhaie.
Ici, nous sommes peut-être en présence d'un ancien poste d'observation de la ligne Michel, construit par les Allemands en 1916-1917, dont les pièces en métal auraient été emportées par des ferrailleurs après la Première guerre mondiale. (Cliché juillet 2017)
Sur cette carte américaine de 1918, nous pouvons reconnaître les lignes de défenses établies par les Allemands entre Prény et la ferme de La Grange. À cet endroit, la ligne Michel était constituée de deux tranchées parallèles, celle des Pépinières et celle des Grognons. Chacune était défendue par une large bande de fils de fer barbelés. Derrière les tranchées, casemates et mitrailleuses positionnées sur les pentes renforçaient ce secteur tenu en septembre 1918 par la 123e division saxonne.
Aux confins des territoires communaux de Prény et Pagny-sur-Moselle, les Allemands avaient établi une ligne de défense formée de deux rangées de fil de fer barbelé. Derrière se trouvaient les tranchées, blockhaus et autres abris allemands. C'est contre ces défenses, section de la ligne Michel, que vinrent buter les attaques américaines du 25 septembre au 10 novembre 1918. (Photo américaine ; novembre 1918)
Site emblématique de Prény, les 4 sapins ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Coupés lors des travaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse, d'autres ont bien été replantés. Mais ils ne sont déjà plus que deux. L'un a dépéri, l'autre a été coupé par des inconnus un peu avant noël 2017. (Cliché août 2018)
Aux confins des Forges et des Huit chemins, 95 hectares de bois ont été rasés en décembre 2018. Les sapins, parasités par un insecte, souffraient d'une maladie irréversible.
Sur ce cliché, pris en août 1999 près des 4 sapins, apparaissaient encore les traces des anciennes tranchées allemandes et les trous formés par les obus envoyés par les Américains lors de leurs différentes attaques qui se déroulèrent de septembre à novembre 1918 sur ce secteur de la "Michel Stellung" ou "Ligne Michel".
La grande Sauhaie doit son nom au fait qu'autrefois cette lisière de bois était peuplée majoritairement de saules. Cette haie, mot dérivant du germanique "hagja", fut essartée en 1850 pour laisser la place à des terres agricoles louées à un prix modique par la commune aux habitants. De 1914 à 1918, les Allemands s'accaparèrent ces terrains pour y faire leurs travaux de défense. En friches après 1918, la commune décida en 1920 de les louer pour une année à Monsieur Brichon, cultivateur à la ferme de Tautecourt, lui permettant ainsi d'y faire pâturer ses moutons. (Cliché juillet 2010)
Les champs de blé de la Grande Sauhaie défrichée en 1850 lors du mandat du maire républicain Pierre Paul Gornay, à gauche, du Trou de la Haie essarté pendant la première moitié du XVIIIème siècle, à droite. (Cliché juillet 2010)
Le Trou de la Haie est une terre déboisée et partagée au XVIIIe siècle entre tous les chefs de famille du village. (Cliché février 2021)
Plan figuratif de deux anciens cantons de bois situés au finage de Prény dressé à la suite des mesures entreprises du 2 au 16 novembre 1750 par Dominique-Bernard Joyeux, arpenteur en la maîtrise des eaux et forêts de Pont-à-Mousson. Ces deux bois appartenant à la communauté villageoise de Prény contenaient 90 arpents plus un huitième d'arpent. Ils étaient situés dans les environs de l'actuel "Trou de la Haie". (La communauté villageoise de Prény au XVIIIème siècle ; A.D.M.-M. : E 326)
Le chemin de la Grande Sauhaie est un chemin souvent en mauvais état. Se dégradant très rapidement, il devrait normalement être refait tous les ans. (Cliché janvier 2020)
Le chemin de la Grande Sauhaie, reliant les 4 sapins à la ferme de la Grange, permet de passer de la commune de Prény à celle de Villecey-sur-Mad. (Cliché juin 2018)
Venant de Pagny-sur-Moselle par le sentier de la Grange, nous arrivons sur le chemin de la Sauhaie. Au-delà des champs bordant ces voies, apparaissent les arbres du Bois La balée. En patois lorrain, le mot "ballée" désignait une empreinte fortement marquée dans le sol ou encore de l'herbe foulée. (Cliché juillet 2010)
Ce plan figuratif fut achevé le 23 octobre 1740 à Sainte-Marie-aux-Bois. Il officialisait le nouvel abornement du bois dénommé localement "le Maire", d'une superficie de 53 arpents deux tiers soit environ 11 hectares. Ce canton de bois, qui appartenait aux Prémontrés de Sainte-Marie-Majeure du Pont-à-Mousson, était situé en partie sur le ban de Prény, relevant du duché de Lorraine, et sur le ban de Villecey-sur-Mad, dépendance de la province française des Trois-Évêchés depuis la signature du traité de Paris en 1718. (A.D.M.-M. : H 1126, tiré de l'article "Abornement du Bois le Maire" paru en juillet 2017 dans le n° 148 de Nos villages lorrains)
En 1750, la communauté villageoise possédait 850 arpents de surface boisée soit à peu près 170,80 hectares qui servaient principalement à alimenter les habitants en bois de chauffage grâce au droit d'affouage.(Cliché septembre 2011)
En 1750, la communauté villageoise de Prény possédait 170,80 hectares de forêt. Les défrichements du XVIIIe et du XIXe siècle ainsi que la construction de la ligne du train à grande vitesse au début du XXIe siècle ont réduit sa surface. En 2021, la forêt communale couvrait 112 hectares. (Cliché septembre 2011)
Le soir du vendredi 26 novembre 2021 étaient apparus les premiers flocons. Quelques jours plus tard, le dimanche 28 novembre, la neige tombait en abondance, offrant au regard un véritable paysage féerique.
Reliquat d'un village antique, la ferme de Tautecourt est un écart de la commune de Prény. Les fouilles effectuées en 2002 par les archéologues, en prévision des travaux liés à la construction de la ligne à grande vitesse, ont permis de mettre à jour des fosses et une sépulture datant de la Préhistoire.
Ecart de la commune de Prény, le site de la ferme de Tautecourt qui doit son nom à un certain Tauto, patronyme d'origine germanique, est occupé par l'homme depuis la préhistoire. A l'époque, dite de "La Tène", des Celtes, sans doute des Médiomatriques, habitent les lieux dont la mise en valeur s'accélère lors de la conquête romaine. Les invasions barbares ne génèrent pas l'expansion de la "Tautecurtis" composée de bâtiments en bois. Au début du Moyen âge, une activité métallurgique était pratiquée ainsi que le travail du textile, du cuir et du bois de cerf.
Lors des fouilles effectuées à l'occasion de la construction de la ligne à grande vitesse, les prélèvements dans le sol ont révélé une forte teneur en phosphate et la présence de crottes de chèvres d'où la déduction que l'élevage, à l'époque carolingienne, était principalement ovin et caprin. Le blé, l'orge, l'engrain, le seigle, l'avoine, l'épeautre, les lentilles et les pois étaient cultivés. Au cours du XXe siècle, cette exploitation agricole s'est spécialisée dans la production de céréales, à l'exception du riz, de légumineuses et de graines oléagineuses.
Ce plan que nous pouvons consulter aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle sous la cote B 11991 fut archivé à Pont-à-Mousson le 6 juin 1754. Tautecourt était alors une cense des Prémontrés depuis le don qu'en avait fait en 1139 Guillaume, dit "Refroid", avoué de Prény entre 1138 et 1168, à l'abbaye de Sainte-Marie-aux-Bois fondée en 1127. La ferme, entourée d'un enclos et d'un fossé, était exploitée par des laboureurs auxquels les Prémontrés acensaient les terres et prés de Tautecourt qui possédait également son propre berger. Le 6 avril 1791, Tautecourt était vendue comme Bien national.
En 1876, Monsieur Lacroix, habitant de Gorze, vendait Tautecourt à Charles Joseph Hubert Magot, habitant de Pont-à-Mousson. La propriété de Tautecourt était alors constituée de la ferme, de terres, de jardins, d'un pré et de bois. (Cliché août 2021)