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En cette fin mars 2016, la neige avait recouvert de son beau manteau blanc les Basses Baulans. Cette désignation de "Baulan" dérive de l'ancien français "baule" désignant un terrain marécageux.
Dans la forêt de Beaume-Haie apparait une paroi rocheuse en partie couverte par la végétation. Nous sommes aux abords de la grotte du Trou des fées. (Cliché septembre 2016)
En s'enfonçant dans les bois de Beaume-Haie, nous rencontrons les massives roches calcaires des Côtes de Moselle. (Cliché septembre 2016)
Ces cavités naturelles sont typiques du Dogger dont les couches sédimentaires forment le revers du plateau et le front de la côte de Moselle. Le calcaire y a subi le phénomène de karstification ce qui explique la présence de ce genre de grotte. (Cliché septembre 2016)
L'entrée se présente sous la forme d'une ouverture d'une soixantaine de centimètres de côté dans laquelle se sont engouffrés et entassés les amas végétaux. (Cliché septembre 2016)
À quelques mètres de l'entrée principale du Trou des fées apparaît une autre ouverture qui émerge du sol. (Cliché septembre 2016)
Le paysage karstique tourmenté de cet endroit de la forêt de Beaume-Haie est amplifié par la présence d'arbres tombés lors des grands vents qui ont pu parcourir le secteur ces dernières années. (Cliché septembre 2016)
Ces amas de roches constitués de cavités intriguèrent à un tel point les paysans du Moyen-âge qu'ils en attribuèrent l'origine à des êtres surnaturels d'où le nom de Trou des Fées qu'ils donnèrent à ce lieu. (Cliché septembre 2016)
En 500 ans, l'ancien domaine du romain Paternus a vu sa population multipliée par six puisqu'en 1566 Pagny comptait 126 conduits, c'est-à-dire foyers, soit à peu près 630 habitants. En 1836, sous le règne du roi Louis-Philippe, sa population était de 1049 habitants, 1062 en 1851, sous la IIe République. L'afflux d'Alsaciens et de Mosellans dont les localités avaient été annexées par l'Empire allemand en 1871, ainsi que l'industrialisation du village firent monter la population de Pagny à 2356 habitants en 1911.
Traces des anciennes tranchées allemandes, aujourd'hui pratiquement comblées, dans le bois du Ban Saint-Martin. (Cliché octobre 2016)
L'écrivain et homme politique allemand, Ernst Töller, dans son ouvrage "Ein Jugend in Deutschland", a raconté que, intégré à la "Fussartillerie", c'est-à-dire l'artillerie lourde équipée de pièces de 77, son poste d'observation se trouvait dans un creux situé à mi-hauteur de la pente se trouvant en face de Pont-à-Mousson, ce qui ressemble beaucoup à cet endroit. (Cliché octobre 2016)
Cette casemate, construite en béton armé et située dans une ancienne carrière formant un creux dans le bois du Ban Saint-Martin, était utilisée par les Allemands pour y entreposer du matériel et surtout pour s'y abriter en cas de bombardements français. (Cliché octobre 2016)
Dans la forêt, aux confins des communes de Pagny et de Prény, subsistent des casemates construites par les Allemands lors de la Première guerre mondiale. Ces ouvrages renforçaient la ligne de défense dénommée "Michel Stellung". Ici, nous pouvons apercevoir un blockhaus dont les entrées sont protégées par des orillons. (Cliché juillet 2017)
Le 7 septembre 1848, Joseph Nicolas Nivoy, maire de Pagny depuis 1813, rendait son âme à Dieu. Il fut inhumé dans le caveau familial transféré dans le cimetière actuel de Pagny bordant la route qui mène à Arnaville. (Cliché juillet 2018)