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À cet endroit, le chemin communal dit de Viéville-en-Haye serpente entre les lieux-dits "Les champs devant la croix" à droite, et "Sur le haut chemin" à gauche. (Cliché octobre 2018)
Situé dans le Parc naturel régional de Lorraine, la commune de Jaulny a intégré la communauté de communes du Chardon lorrain puis de Mad et Moselle. Tous les premiers dimanches du mois d'août, le village organise la fête de la jaunotte, appellation locale de la girolle. Au milieu d'animations, les organisateurs proposent aux visiteurs de découvrir ce champignon réputé en goûtant de délicieuses omelettes. Officiellement dénommés Jaulnois, les habitants de Jaulny doivent à ce champignon leur surnom de "Jaunottes". (Cliché octobre 2018)
Ce nom de lieu-dit désignait autrefois un terrain clos de murs l'entourant. (Cliché avril 2018)
Cette croix qui surplombe le village a été érigée en 1823.
Du côté de l'allée menant au château, nous pouvons encore observer, malgré les destructions de 1918, des maisons bordant la Place de la Fontaine construites aux XVIe et XVIIe siècles. (Cliché décembre 2020)
La place de la Fontaine fut aménagée au XVIIème siècle à l'emplacement d'anciennes fortifications du château. Devenue place de l'église au cours du XIXème siècle, elle fut rebaptisée place de la Fontaine en 1980 et quatre tilleuls y furent plantés. (Cliché août 2018)
En 1896, 70 habitants vivaient dans les 18 maisons entourant la Place de la Fontaine. Ils se répartissaient en 19 ménages. En 1921, à la suite des destructions de la fin de l'année 1918, seules huit maisons étaient encore habitables, chacune occupée par un ménage. Les habitants n'étaient plus que 19 et la Place était nommée Place de l'église. Elle reprendra ultérieurement son nom de Place de la Fontaine. (Cliché avril 2020)
S'il date des XI-XIIème siècle, le château de Jaulny, qui a conservé son donjon du XIIème siècle, fut remanié à plusieurs reprises jusqu'au XVIIIème siècle. Ainsi, nous pouvons observer des salles voûtées, des meurtrières percées au XVème siècle et des plafonds ornés à cette époque, une tour porche d'accés datant du XVIIIème siècle, un logis transformé aux XVIème et XVIIIème siècles de même qu'une rampe d'escalier intérieur et la grille de la cour conçus par Jean Lamour, serrurier et ferronnier lorrain au service de Stanislas, roi de Pologne déchu et duc de Lorraine.
La maison forte de Jaulny avec ses tours carrées lui donnant une forme en U date de la fin du XVe ou début du XVIe siècle. Elle succède à une ancienne forteresse érigée au XIIe siècle sur une terrasse dominant le Rupt-de-Mad. Un porche étroit fermé par une grille réalisée au XVIIIe siècle par le ferronnier Jean Lamour permet d'accéder à une petite cour. (Cliché août 2019)
Au début du XIXe siècle, un ensemble lavoir-fontaine-abreuvoir fut construit sur un emplacement de la place de la fontaine à proximité de l'église Saint-Jean-Baptiste et peu éloigné du château. Il succédait certainement à un point d'eau bien plus ancien. (Cliché octobre 2018)
L'abreuvoir du lavoir est alimenté par une fontaine dont l'eau provient de la source intarissable captée à l'époque gallo-romaine. (Cliché octobre 2018)
À l'occasion de la fête de noël, en 2020, une crèche avait été installée par des bénévoles de la paroisse Notre-Dame-du-Rupt-de-Mad au pied de l'hôtel trônant dans le choeur de l'église Saint-Jean-Baptiste. Une petite corbeille permettait de recueillir les prières des paroissiens.
Du côté nord de la nef de l'église de Jaulny, accolée à la façade, subsiste une ancienne pierre tombale affichant la date de 1783. Elle est dédiée à Jean Hubert Passau, curé de Jaulny décédé prématurément le 18 octobre 1783 à 7h30 du matin. Cette tombe est encore présente pour témoigner de la grande mortalité que connut l'année 1783. En effet, cette année-là, 29 habitants perdirent la vie. Les morts furent aussi plus nombreux dans les villages voisins. Cette mortalité élevée était due à l'éruption, le 8 juin 1783, des Lakagigar, système volcanique islandais. Se poursuivant jusqu'en février 1784, son nuage de fumée s'étendit sur l'Europe recouvrant les deux tiers de la France. L'émission de dioxyde de souffre coïncidant avec des conditions climatiques inhabituelles provoqua un épais brouillard sulfuré responsable de la hausse de la mortalité pendant l'été 1783 et l'hiver 1784. Le mal s'apaisa progressivement mais l'année 1784 compta encore 19 décès à Jaulny. (Cliché octobre 2019)
Ce tronçon de la rue des Pressoirs relie la Place de la mairie à la Place de la Fontaine. (Cliché décembre 2020)
Il y a peu de temps, la mairie de Jaulny servait aussi d'école pour les petits de la Maternelle au CP. Malheureusement, faute d'effectifs, cette petite école de village n'a pas rouvert ses portes à la rentrée de septembre 2018.(Cliché avril 2019)
La salle familiale, située en Chatterue, sert de lieu de réunion aux associations du village et certaines manifestations y sont organisées. (Cliché avril 2018)
À l'actuel n°2 de la rue du Moulin se trouvait un ancien café portant le nom de "La colombe d'or". (Cliché mai 2021)
Le monument aux morts de Jaulny conserve la mémoire des onze soldats et quatre civils morts pour la France de 1914 à 1918. Il représente un poilu, l'arme au pied, sur son piédestal, oeuvre du sculpteur Charles Cuny. (Cliché mai 2018)
Le cimetière de Jaulny est situé en dehors du village, à proximité de la forêt. Il abrite les monuments funéraires du général Curély et de nombreux membres de sa famille ainsi que celui du capitaine Astier, abattu en combat aérien le 10 mai 1940 dans le ciel de Jaulny. Il existe aussi la tombe d'un soldat inconnu tué lors de la guerre de 1914-1918. (Cliché octobre 2018)
Fils de Jean Nicolas Curély, général et maréchal de camp de l'empereur Napoléon Ier, et de Anne Claire Giraud, Napoléon Jean Étienne Curely naquit à Jaulny le 1er avril 1815. Il s'illustra au sein du 1er régiment de chasseurs d'Afrique lors de la conquête de l'Algérie. Engagé volontaire dans le 1er régiment de spahis le 19 janvier 1846, il alterna les postes entre l'Algérie et le Sénégal avant d'être nommé chevalier de la légion d'honneur le 10 décembre 1849. De retour en Europe, il fut maire de Jaulny de 1854 à mai 1859 au début du Second Empire. Il décéda en 1865.
La pierre tombale de Napoléon Jean Étienne Curely porte l'inscription : "M. J. E. CURELY Chevalier de la Légion d'Honneur Ancien officier de Cavalerie 1815-1865". La carrière de ce militaire a été l'objet d'un article paru dans le n°19 de "La nouvelle revue lorraine" d'avril-mai 2013.
Aux mois de juin et de juillet 2021, les allées du cimetière ont été aménagées par une équipe de bénévoles du village. Du géotextile a été posé et ensuite recouvert de cailloux. (Cliché juillet 2021)
Le tombeau des familles Curély et Duviviers se trouve au fond du cimetière de Jaulny. (Cliché septembre 2011)
Né le 26 mai 1774 à Avillers, Jean Nicolas Curély fut décoré de la Légion d'honneur le 14 mars 1806 alors qu'il était sous-lieutenant au 7ème régiment de hussards. Mis en demi-solde au lendemain des Cent-Jours, il se retira dans son château de Jaulny et fut définitivement mis à la retraite en 1824 malgré ses demandes incessantes visant à être réintégré au sein de l'armée. Il décéda le 19 novembre 1827 à Jaulny. (Cliché septembre 2011)
C'est dans cette tombe que repose celui qui se signala par de nombreux faits d'armes dès les guerres de la Révolution. Ainsi, lors de la campagne de l'An V en Allemagne, Jean-Nicolas Curély fit prisonnier, le 16 octobre 1796, un cuirassier autrichien. Le 22 mai 1799, il capturait à nouveau un hussard autrichien ; trois jours plus tard, le 25 mai, lors d'un engagement, il tuait un brigadier d'hussards autrichien et s'emparait de son cheval. Le lendemain, il capturait encore un hussard autrichien. (Cliché juin 2018)
Cette croix domine le tombeau de Jean-Nicolas Curély dont les souvenirs de guerre, "Itinéraire d'un cavalier léger de la Grande Armée" ont été publiés en 1887 par le général Thoumas. (Cliché juin 2018)
Le meusien Jean-Nicolas Curély fit une brillante carrière au sein de l'armée. Général puis maréchal de camp, chevalier de la Légion d'honneur, ce brillant cavalier d'une bravoure folle, blessé six fois, présent à la meurtrière bataille d'Eylau, rescapé de la campagne de Russie, était d'une droiture inflexible mais aussi farouchement fier ce qui lui coûta d'être promu officier de la Légion d'honneur.
Un buste du général Curély, né le 26 mai 1774 dans le foyer meusien du laboureur Nicolas Curély et de Marie Gasson, sa mère, qu'il perdit à l'âge de 8 ans, est conservé à la mairie de Jaulny. (Cliché juin 2018)
Le cimetière de Jaulny ne s'est pas toujours trouvé à l'endroit actuel. C'est une création du XIXe siècle. À la fin du XVIIIe siècle, les défunts étaient encore inhumés autour de l'église Saint-Jean-Baptiste. (Cliché octobre 2018)
Le cimetière accueille deux columbariums composés de casiers permettant de recueillir les urnes contenant les cendres de défunts. (Cliché octobre 2018)
Un verger conservatoire a été établi à proximité du cimetière. Il compte trois variétés de cerise, quatre de poire, six de pomme ainsi qu'un pécher, un cognassier et un néflier. La mission de ce verger est de conserver des variétés menacées, rares ou remarquables implantées depuis longtemps sur ce terroir. (Cliché octobre 2018)
Le camping de Jaulny propose un hébergement dans un gîte insolite, la roulotte viticole. Équipée d'un spa privatif, elle est occupée pratiquement tous les week-ends. (Cliché mai 2018)
L'entrée de Jaulny, en venant de Xammes. Les archives départementales, à la cote B 854 art. 54, nous apprennent qu'en 1566 Jaulny, village de la prévôté de Prény, dépendait de Ferry de Jaulny. Ce vieux village gaulois comptait alors 22 conduits, soit environ 110 habitants. (Cliché septembre 2018)
Construit en 1927, le pont enjambant le Rupt-de-Mad à l'entrée du village, en venant de Xammes, a été momentanément fermé à toute circulation en septembre 2018. En effet, à la suite de l'analyse du ferraillage, le 18 septembre, des strictions des aciers avaient été constatées, ainsi que des piqûres de corrosion. (Cliché septembre 2018)
Avant les travaux visant à détruire le pont de 1927 pour le remplacer par un nouvel ouvrage d'art, la circulation des véhicules fut alternée et limitée à 30 km/h du 2 juin au 8 juin 2020. (Cliché mai 2020)