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Le village de Waville a été bâti à mi-côte dans un vallon perpendiculaire au cours de la rivière du Rupt-de-Mad entre deux collines, le Couchot à l'ouest et la Joyeuse à l'est, primitivement recouvertes de forêts. (Cliché juin 2018)
Waville est désigné en 849 dans une charte carolingienne sous la forme "Invaldi villa", formulation orale utilisée à l'époque et reprise par les scribes. La forme "Waville" se retrouve en 1302, époque où le village dépendait de l'abbaye bénédictine de Gorze. (Cliché juin 2018)
Afin de reconstituer l'état originel du site naturel des vallons froids de Grandfontaine, les étangs créés, il y a plus de cinquante ans, ont été vidés en 2017. (Cliché décembre 2018)
Le lieu-dit Grandfontaine doit son nom à une source aux eaux abondantes y apparaissant. En 1888, l'instituteur, dans sa monographie consacrée à Waville, indiquait que cette eau était pétrifiante, c'est-à-dire très chargée en dioxyde de carbone et en carbonate de calcium. En sortant à l'air libre, cette eau très calcaire pétrifie les mousses et végétaux se trouvant sur son parcours. (Cliché décembre 2018)
Le 3 mars 1895, à deux heures de l'après-midi, le corps d'Apolline Collin, habitante de Waville âgée de 62 ans, fut trouvé sur le territoire de la commune de Villecey-sur-Mad. Après avoir, à plusieurs reprises, déclaré souhaiter se donner la mort, la veuve de Félix Antoine s'était jetée dans le Rupt-de-Mad pour se noyer. Venu sur place pour constater le décès, le docteur Maurice, d'Onville, affirma que la victime souffrait de lypémanie. (Cliché septembre 2020)
Naturellement, le cours d'eau du Rupt-de-Mad draine, de l'amont vers l'aval, des sédiments prélevés tout au long de son parcours. Ici, nous pouvons remarquer un dépôt d'alluvions formant une petite presqu'île. Ce phénomène est dû au ralentissement de la vitesse d'écoulement du ruisseau à cet endroit. (Cliché septembre 2020)
Le pont enjambant le Rupt-de-Mad, reliant Waville à Villecey-sur-Mad et sous lequel s'abrite une colonie de murins de Bechstein, espèce de chauve-souris, pour la mise à bas et l'estivage. Au XVIIIème siècle, il portait encore le nom de "pont la Welle" qui fut corrompu par un scribe en "pont la Nelle". (Cliché juillet 2015)
Érigé à la fin du XIXe siècle dans un virage formé par la rivière du Rupt-de-Mad, le pont de Buret reliait la ferme du même nom à la départementale 952. (Cliché mai 2018)
Construit entre 1895 et 1899, à l'instigation de la commune de Waville, du propriétaire de la ferme de Buret et d'un propriétaire forestier, le pont de Buret s'est affaissé en 2016 avant de s'effondrer en 2017. (Cliché mai 2018)
Reliant la ferme de Buret à la départementale 952, le pont de Buret s'est affaissé en 2016 avant de s'effondrer en 2017. (Cliché mai 2018)
Reliant depuis la fin du XIXe siècle la ferme de Buret à la route conduisant au village de Waville, le pont de Buret s'est effondré dans le Rupt-de Mad en 2017. (Cliché mai 2018)
La ferme de Buret est l'héritière d'une ancienne propriété foncière attestée dès le Haut Moyen-âge, résidu d'un ancien village datant de l'époque celtique. Son nom le plus ancien connu, finis buricensis, le finage de Buret, fait penser à la cens des Buri ou Buriens, peuple de la Germanie orientale. À moins que ce ne soit la cens de la bura, ce terme latin désignant un manche de charrue. Le terme peut être également rapproché du germain "bur" qui désignait une petite habitation, c'est-à-dire une cabane ou une hutte. (Cliché mai 2018)
La ferme de Buret est une EARL qui produit des céréales, à l'exception du riz, des légumineuses ainsi que des graines oléagineuses. La production animale, la chasse et ses services annexes figurent également parmi ses activités. (Cliché mai 2018)
Cette station de pompage des eaux a été créée, lieu-dit Devant Buret, en 1952 par l'OTAN pour alimenter sa base de Chambley. Elle est exploitée depuis 1976 par le syndicat intercommunal des eaux du Soiron. (Cliché juin 2021)
Herbeuville était un village bâti sur la rive gauche du Rupt-de-Mad, entre Waville et Rembercourt, faisant face à la ferme de Buret. D'origine celtique, ce domaine tomba dans les mains d'un clan franc au début de l'époque mérovingienne et prit le nom d'Harbodis villa. Scindé en deux à l'époque carolingienne, de part et d'autre du Mont Tonnerre, la villa située sur le plateau donna naissance à Saint-Julien-les-Gorze, tandis que l'autre, d'abord indépendante, tombait dans le temporel de l'abbaye verdunoise de Saint-Vanne à la suite du décès de son maître, Dudon de Cons, un 11 septembre entre 1110 et 1120. Au XIVe siècle, les deux manses formant Herbeuville finirent par être contrôlées par les bénédictins de l'abbaye de Gorze. Sans église ni vignoble, le lieu fut abandonné au profit des paroisses voisines plus riches de Waville et Saint-Julien-les-Gorze. (Cliché août 2019)
Comme habituellement à la même période, les chutes de neige et les pluies abondantes avaient gonflé les eaux du Rupt-de-Mad dont le cours avait débordé et inondé les parcelles voisines. Cette photographie montrant les environs de la ferme de Buret fut prise le 23 janvier 2021.
Cette rue est apparue par l'extension du village au cours du XXe siècle. Elle doit son nom au viaduc érigé au début des années 1930 et reconstruit en 1961. (Cliché mai 2021)
À l'entrée du village, en venant de la vallée du Rupt-de-Mad, un banc à l'ombre des branches d'un arbre a été établi. Afin d'agrémenter le lieu, des jardinières de fleurs ont été installées par les adolescents du village aidés de bénévoles. (Cliché juin 2018)
La rue de Joyeuse doit son nom à la colline orientale dominant le village. Pendant longtemps, elle fut simplement nommée Grande rue. En 1886, cette dernière était divisée en plusieurs quartiers. Les vignerons et les journaliers y étaient alors majoritaires. En 1911, à la veille de la Première guerre mondiale, cette artère principale du village était constituée de 58 maisons habitées par 54 ménages, soit 148 habitants. Vignerons et cultivateurs étaient encore majoritaire. (Cliché décembre 2020)
Partant de la rue de Joyeuse, la rue des Dalles se termine en chemin. Elle doit son nom à un lieu-dit voisin où autrefois les dalles du sol d'un ancien bâtiment ou peut-être d'anciennes pierres tombales affleuraient la surface. (Cliché janvier 2019)
Le bâtiment de l'école, situé dans la rue de Joyeuse, est accolé à celui de la mairie-salle polyvalente. Il accueille les enfants du village mais aussi de Saint-Julien-les-Gorze et de Rembercourt-sur-Mad pour les classes de maternelle et CM1-CM2. (Cliché juillet 2019)
Outre la mairie et l'école, cet ensemble de bâtiments situés dans la rue de Joyeuse regroupe aussi la salle des fêtes ainsi qu'une salle de sport. (Cliché août 2018)
Avec sa mairie, son école et ses salles accueillant de nombreuses activités proposées par la dynamique association des Chanterelles, ce bâtiment est un véritable lieu de vie bien situé au centre du village. (Cliché août 2018)
Bâti à l'endroit où se rejoignent les rues Bayard et de Joyeuse, à la place du Mad, l'ancien bar-restaurant est devenu un lieu de rencontre pour les jeunes et les associations du village. (Cliché Octobre 2018)
L'ancien bar-restaurant a été racheté par la municipalité sous le mandat de Monsieur Moussler. La municipalité dirigée par Madame Collignon-Mathieu en a fait un lieu de rencontre et d'échanges pour les jeunes et les associations du village. (Cliché octobre 2018)
En septembre 2019 débutèrent les travaux visant à refaire la toiture de l'ancien café-restaurant du village. Après l'installation des échafaudages, l'ancienne toiture a été complètement démontée et évacuée laissant les combles à ciel ouvert.
Le 1er mai 2019, un marché aux fleurs et replants a été organisé sur la place du Mad. Les bénéfices ont été reversés à l'ESAT des jardins de Villers, à Bonzée, d'où proviennent les plantes cultivées par une cinquantaine de personnes en situation de handicap.
Le 8 mai 2019, afin de marquer les 75 ans de la Libération du joug nazi, une trentaine de véhicules américains de la seconde guerre mondiale appartenant à des membres de l'association Thanks GI's ont investi le village vers 16h30 avant de s'arrêter sur la place du Mad. Ici, sur cette photo, un figurant habillé en soldat américain donne des friandises à une petite fille. (Cliché mai 2019)
Le bac de cette ancienne fontaine a été reconverti pour accueillir des fleurs. À l'occasion de la Pâques 2019, il fut embelli de décorations préparées par les membres du conseil municipal des jeunes. (Cliché avril 2019)
Le monument aux morts, oeuvre d'Edouard Rombaux-Roland, à la tête d'une entreprise de marbrerie, sculpture et travaux d'arts à Jeumont, dans le Nord, est en roche calcaire sculptée de croix illuminées par le soleil apparaissant derrière des collines, d'un casque et d'une pleureuse. Il fut réalisé entre 1923 et 1926. (Cliché mai 2018)
L'église fortifiée Saint-Hubert, l'une des plus vieilles églises halles d'Europe, bâtie au début du XIIIe siècle à la place d'un ancien oratoire certainement déjà présent à la fin du Xe siècle, trônait au centre d'un aître médiéval en forme de fer à cheval dont la structure est encore visible sur le terrain. (Cliché juin 2018)
Coiffée de créneaux au Moyen-Âge, l'église Saint-Hubert souffrait des infiltrations d'eau dues aux intempéries. Le clocher-tour fut rasé en 1736 et une toiture coiffa la terrasse de la nef. Il fut reconstruit à l'emplacement actuel en 1769. (Cliché juin 2018)
Sur le plan terrier de Gorze réalisé en 1748, nous pouvons distinguer l'église Saint-Hubert isolée au milieu du quartier de l'aître. Les maisons l'entourant sont accolées les unes aux autres formant un fer à cheval fermé auquel on accédait par une entrée principale se trouvant face au porche de l'église et deux passages latéraux très étroits. (Cliché juillet 2020)
Le clocher-tour de l'église Saint-Hubert a été reconstruit en 1769 à cet emplacement par les entrepreneurs Jean Domaire et Dominique Domaire. (Cliché juin 2018)
Avec son vaisseau central et ses collatéraux de hauteur égale, Saint-Hubert est l'une des plus anciennes églises halles d'Europe. (Cliché septembre 2018)