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Un petit bonjour de Vandières, vieux village gaulois de Meurthe-et-Moselle !
Les prés de Vandières, entre la Moselle et le canal, à la limite du territoire de Pagny-sur-Moselle. (Cliché mai 2017)
Ce cliché pris en mai 2017 nous montre une rivière bien calme, serpentant entre les prés à l'est du village. Toutefois, il n'en fut pas toujours ainsi. D'ailleurs, les premiers hommes à fréquenter le secteur, d'abord attirés par la Moselle, ont appris à s'en méfier et peu à peu ont construit le village de Vandières à une distance respectable de ses rives afin de se préserver de ses débordements toujours appréhendés.
Ce plan retrouvé aux archives communales de Pagny-sur-Moselle présente le parcours du ruisseau de Moulon entre la route de Vandières à Pagny et son embouchure où il se jette dans la Moselle. Il avait été dressé en vue du curage de ce ruisseau ordonné par le préfet de la Meurthe, le 3 juin 1815. Sur ce plan, nous voyons la différence entre le tracé dressé dans l'exécution du curage du Moulon et le tracé donné au devis et plan du 22 mars 1817. Les lignes pleines indiquaient le tracé donné, les lignes en pointillés le tracé désiré. À certains endroits, son cours avait été repoussé de 2,50 mètres vers Pagny rectifiant ainsi son tracé conformément aux actes de propriété des riverains de Vandières.
Sur cette photographie de mai 2012, apparaît le pont érigé pour la ligne de chemin de fer à très grande vitesse. En arrière-plan apparaît le Châtillon qui aurait accueilli, au début de notre ère, un castelet romain.
L'ancienne rue de Pagny fut divisée en rue de Pagny et rue de Pont-à-Mousson en 1876 et réunifiée en 1927 sous le nom de rue Nationale. En 1979, cette rue reçoit le nom du chef de la France libre pendant l'occupation allemande de 1940-44, Charles de Gaulle.
Sur ce cliché de mai 2017, nous pouvons apercevoir l'entrée de la rue Saint-Pierre sur la route qui mène à Pagny-sur-Moselle. Cette rue doit son nom à l'abbaye messine de Saint-Pierre-aux-Nonnains qui, à l'approche de l'an 1000, détacha un groupe de nonnes à l'origine de la construction de l'église du village et d'un petit couvent de dames qui vit le jour vers 1020 au bout de cette rue, au niveau du carrefour formé avec le chemin des vignes et la rue Lanciaux.
Une patrouille de l'armée française traverse le village. Venant de Pont-à-Mousson, elle se dirige vers Pagny-sur-Moselle.
Ce cliché de mai 2012 présente le canal latéral à la Moselle et les sablières sur la rive droite.
Cette photographie, où l'on peut constater les destructions causées par les bombardements de septembre-novembre 1918, prise après l'armistice de 1918, présente le quartier où la route départementale 952 enjambe le ruisseau du Trey à la hauteur du café des voyageurs.
Cette carte postale, réalisée à partir d'une photographie prise au début du XXe siècle, nous présente la route de Pagny, l'actuelle rue Charles de Gaulle, au niveau du café restaurant et débit de tabac. Vandières était alors un village peuplé de 731 habitants.
La rue saint-Jean a reçu ce nom en hommage au bienheureux Jean de Vandières,enfant du village et 18ème abbé de l'abbaye bénédictine de Gorze. Le chemin du Logis devint la rue du Logis au XVIIIème siècle qui fut divisée en deux au XIXème siècle, la Grande-rue de la rue de Pagny à la place du château, son extrémité recevant le nom de rue Emmerdante. Elle fut réunifiée en 1927 sous le nom de rue saint-Jean. (Cliché mai 2012)
Le ruisseau du Trey qui traverse Vandières prend sa source sur le territoire de Thiaucourt-Regniéville. (Cliché mai 2012)
En 1844, l'église romane de Vandières datant du XIIème siècle étant devenue trop vétuste, le conseil municipal décida de la détruire et de la reconstruire dans le style du XVème siècle. Après seize mois de travaux, la nouvelle église reçut le 8 décembre 1850 la bénédiction de Monseigneur Alexis Basile Meugaud, évêque de Nancy et de Toul.
L'abbé Lanoix, curé de Vandières de 1775 à 1834, refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé en 1791 et quitta Vandières en 1792 pour se réfugier en Bavière. Le rétablissement du culte catholique par Napoléon lui permit de revenir desservir sa paroisse en 1802. Son prédécesseur, Louis Adam, également mentionné sur cette croix, était né dans le village voisin de Pagny le 17 avril 1705. Devenu curé de Vandières en 1750, il desservit sa paroisse jusqu'à sa mort survenue le 28 juillet 1775 à quatre heures du soir. La date de 1770 inscrite sur la croix est donc erronée.
Le porche monumental de la ferme de Moulon affiche fièrement la date 1721, année de sa construction. (Mai 2016)
Le 4 janvier 1772, Claude Georges de Moulon, avocat général, cédait la seigneurie de Moulon qui était sans part d'autrui avec droit de chasse et de pêche depuis le ruisseau de Moulon jusqu'à l'extrémité du ban de Vandières, constituée d'une maison de maître et d'une maison de fermier ainsi que d'un colombier, à monsieur Hubert Thiebaut, demeurant à Belleville. (Cliché mai 2016)
Cette carte postale allemande reproduit une photographie d'une vue du village au début du XXe siècle. Vandières était alors peuplé de 758 habitants.