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Cette carte postale allemande présente une vue générale de Vandelainville au début du XXe siècle. Avant l'éclatement de la Première guerre mondiale, la localité comptait 169 habitants.
À l'ombre du clocher de l'église a été construite une nouvelle école fonctionnelle depuis avril 2009. Cette école maternelle et primaire regroupe les élèves des communes de Vandelainville, Bayonville, Onville et Villecey-sur-Mad. (Cliché août 2012)
Le monument aux morts de Vandelainville rappelle le souvenir de cinq hommes du village tombés au champ d'honneur lors de la première guerre mondiale : le caporal Albert Franquin, du 16ème régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 20 août 1917 au Bois d'Avocourt dans la Meuse, Alphonse Faucheur, soldat de 2ème classe au 69ème régiment d'infanterie mort au combat le 26 décembre 1914 à Bischoote en Belgique, Gaston Collin, Alfred Petitjean, soldat de 2ème classe au 69ème régiment d'infanterie, porté disparu le 11 octobre 1914 à Fouquevillers dans la Somme et Jules Mentré. A cette liste fut ajouté Léon Rose mort en 1922 au Maroc.
Au VIIIème siècle, la construction de l'église et de son aître fortifié est déjà réalisée. Détruite par un incendie au XVIIIème siècle, elle est rebâtie en 1768 après un procès qui opposa le curé et les paroissiens aux décimateurs, Messieurs les comtes de Brié et de Saintignon, parce que ces derniers refusaient de financer la reconstruction. Les décimateurs furent condamnés par sentence puis par arrêt à payer la reconstruction de la nef et du choeur.
Datant du XIème siècle, le clocher-tour de style roman, rescapé de l'incendie qui détruisit l'église Saint-Pierre au XVIIIème siècle, fut détaché de celle-ci lorsqu'elle fut rebâtie en 1768. Un passage d'environ 1,50 mètre les sépare. Ce clocher-tour comprend un rez-de-chaussée voûté et trois étages munis de meurtrières. On y accédait à l'origine par une porte située au niveau du premier étage à l'aide d'une échelle mobile. Surmonté d'une flèche octogonale et couvert d'ardoises, il a été inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 19 février 1981.
L'actuelle nef de l'église Saint-Pierre date de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Elle fut construite en 1768 afin de remplacer l'ancienne érigée en 1540 et qui avait brûlé lors d'un incendie. Alors que l'église médiévale était orientée vers l'est, le nouveau sanctuaire fut rebâti dans un sens nord-sud afin de lui donner plus d'ampleur. (Cliché août 2012)
Depuis décembre 2017, les bénévoles de la paroisse installent une crèche à l'intérieur de l'église avec les personnages conservés jusqu'alors dans la sacristie. (Cliché décembre 2018)
Les maisonnettes à cellier étaient concentrées à l'arrière de l'aître fortifié, côté ouest, partie la plus fermée de l'ensemble. Les tonneaux recueillant le vin des vignes locales y étaient entreposés. Des pressoirs y avaient également été installés. (Cliché juillet 2020)
Au Xe siècle, l'aître fortifié est bien constitué. Il se présente sous la forme d'un fer à cheval composé de maisons collées les unes aux autres et bâties autour de l'église. (Cliché juillet 2020)
La place de Vandelainville, ancien village de vignerons qui, d'après l'abbé E. Grosse, comptait, en 1836, 231 habitants, soit 67 feux répartis dans 64 habitations. (Cliché août 2012)
Sur la Place de la Fontaine se trouvait autrefois la seule fontaine du village. Le 9 janvier 1789, l'assemblée de la communauté villageoise demandait à ce que soit réparé ce point d'eau, alors en très mauvais état. Après constat du 24 avril 1789 et adjudication du 3 juillet 1789, des travaux furent entrepris pour sa réfection. (Cliché novembre 2020)
Sur cette carte postale du début du XXe siècle, nous avons une vue de la petite place carrée de la Fontaine avec son lavoir et sa fontaine. En 1886, elle était entourée de sept maisons abritant neuf ménages, soit 19 habitants. À l'extrémité gauche, nous pouvons apercevoir une maison affichant l'enseigne "Café".
La place du village était dénommée en 1886 place de la fontaine car s'y trouvaient, au niveau de l'actuel abribus, une fontaine et un lavoir. (Cliché mars 2020)
Cette ouverture visible sur la façade d'une ancienne maison du village est barrée d'un barreau de fer à ergots. Dans l'imaginaire populaire, ce bout de métal, nommé "balais de sorcières", servait autrefois à empêcher des sorcières d'entrer dans la maison pour y jeter un mauvais sort. (Cliché août 2019)
La Grande rue, prolongée par le chemin de Gorze, est une extension de l'aître fortifié médiéval bâti autour de l'église, site originel du village. En 1881, cette voie portait déjà ce nom. (Cliché mars 2019)
Le bâtiment abritant la mairie accueillait également autrefois l'école du village. (Cliché mars 2019)
En 1826, l'impasse Moreaubevigne se trouvait dans la section nommée "Le village haut". Entre 1881 et 1936, elle était encore considérée comme un appendice de la Grande rue. Elle doit son nom à un lieu-dit voisin autrefois planté de vignes.(Cliché août 2012)
Photographie de l'impasse de la fontaine prise en août 2012.
Le nom de lieu-dit taye, taie, se retrouve fréquemment en Lorraine où ce mot désignait la table. À Vandelainville, nous en retrouvons un au nord de la commune. Plus au sud, il a donné son nom à une rue du village. (Cliché août 2012)
À l'origine, le cimetière se trouvait dans la rue de l'église. Conformément au courant hygiéniste se développant au XVIIIe siècle et préconisant le transfert des cimetières à l'extérieur des bourgs, il fut déplacé en 1850 en dehors du village, lieu-dit "Les noues". Cette dénomination désignait à l'origine une terre grasse et humide utilisée pour la pâture du bétail. (Cliché septembre 2020)
Né le 21 juin 1896 à Vandelainville, Louis Alexandre Briqué fut blessé quatre fois lors de la guerre de 1914-1918. Décoré de la médaille militaire en 1931, il reçut la légion d'honneur le 14 juillet 1960. Marié avec Marie Lévêque, il décéda à Vandelainville le 25 mars 1966.
Né le 27 février 1834 à Vandelainville, dans le foyer de Nicolas Hubert Labriet et de Marie Françoise Pichon, Nicolas Hubert Labriet fut incorporé le 31 mars 1855 au 7ème régiment d'artillerie monté avec lequel il participa à la campagne d'Italie du 28 avril au 6 août 1859. Le 26 décembre 1861, il était versé dans la gendarmerie qu'il ne quitta que le 21 janvier 1883, lors de son départ à la retraite. Nommé chevalier de la Légion d'honneur par la décision du ministère de la guerre du 29 décembre 1882, il reconnaissait, le 28 février 1883, avoir reçu son brevet de la croix de la Légion d'honneur. (Document archives nationales Léonore LH/1418/74)
En septembre 2020, un mur en pierre sèche se trouvant à proximité de la croix de la Terrière a été restauré, fruit d'un partenariat entre la commune de Vandelainville et le Parc Naturel Régional de Lorraine. (Cliché septembre 2020)
La restauration du mur en pierre sèche construit le long d'un chemin passant à proximité de la croix de la Terrière dura cinq jours. Ce fut également un chantier de formation à cette technique pour des volontaires dont la moitié venait du village. (Cliché septembre 2020)
À la suite du défrichement et de la restauration du mur en pierre sèche et de la croix de la Terrière, un panneau d'information historique réalisé par des bénévoles a été installé. Il présente ce chemin et cette croix érigée en 1826 au nord du village. (Cliché mars 2021)
Juan Lloret, chargé de mission au Parc Naturel Régional de Lorraine, pose à côté de pierres vignottes, très longues et très fines, mises à jour à la suite du défrichement du chemin de la Terrière reliant Vandelainville à Bayonville. Les pierres vignottes, caractéristiques de la Lorraine, sont des dalles de calcaire enterrées verticalement dans le sol, souvent de chaque côté d'un chemin et servant à délimiter des parcelles. (Cliché septembre 2020)
En mars 2021 a repris la restauration des murs en pierre sèche bordant le chemin de la Terrière. Cette fois-ci fut concerné un mur de soutènement dont les pierres originelles ont été mélangées avec de la pierre de Jaumont. Un petit escalier a également été rétabli.
À la fin de cet acte de vente conservé aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle à la cote 12 NUM 2816, figurent les signatures des protagonistes d'une vente effectuée le 9 décembre 1711 par devant Maître Esselin, tabellion général au duché de Lorraine demeurant à Onville. Nous pouvons y distinguer la croix de Lorraine tracée par la vendeuse, Élizabeth Ragot, veuve du défunt Dominique Malgaigne décédé en 1703, demeurant à Vandelainville. L'acheteur de toutes ses terres labourables et en friche qu'elle possédait sur les bans de Vandelainville et d'Onville était son propre fils, Claude Malgaigne, alors greffier en la justice de Vandelainville, qui signa l'acte de ses prénom et nom. Le témoin Thomas Regnaudin, maître charpentier domicilié à Vandelainville, inscrivit ses initiales. L'autre témoin, Nicolas Bigot, maître cordonnier demeurant à Onville, signa de son nom.