En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Si l'abbaye de Gorze avait contribué, soixante années auparavant, à la naissance de Sainte-Marie-aux-Bois par des dons de terres, le rapide développement qu'avait connu celle-ci, avait fini par en faire une rivale. C'est ainsi qu'en 1185, profitant certainement de la mort de l'abbé Garnier, les Bénédictins de Gorze autorisèrent leurs gens d'Arnaville à mener paître leur troupeau sur les prés de Pagny. Or, ces pâturages appartenaient aux Prémontrés de Sainte-Marie depuis que l'abbaye de Saint-Arnould les lui avait vendus en 1179. Certain de son bon droit, l'abbé Pierre fit appel à son protecteur, le duc de Lorraine, qui ordonna à Evrard, avoué de Prény, d'intervenir militairement. En représailles, la garnison de la forteresse ducale entreprit des courses sur les terres de l'abbaye de Gorze et y causa de nombreux dommages. Le pape, Clément III, fut même sollicité puisqu'en 1187 celui-ci confirmait au moyen d'une bulle la propriété des biens de Sainte-Marie-aux-Bois. Toutefois, aucun accord n'était encore conclu avec les religieux de Gorze.