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Robert Colin, dans la rue des Trois maisons, à côté de son chardon lorrain qu'il a fait pousser à partir de semences récupérées près de la gare d'Ancy-sur-Moselle vingt ans auparavant. Ce véritable chardon lorrain a atteint la hauteur de 2,30 mètres ce qui est remarquable car il est rare d'en observer de si grands dans la nature. (Cliché juin 2018)
Le samedi 27 juillet 2019, vers vingt heures, une première vague de montgolfières, venues du Grand Est Mondial Air Ballons de Chambley, a déferlé dans le ciel de Prény. Certaines volant très bas, l'activation de leurs brûleurs, très perceptible, engendra un concert d'aboiements de chiens effrayés par ce bruit inhabituel.
Cette orchidée a poussé au milieu d'un carré de persil, lieu-dit "Entre deux chemins." Ce spécimen est un ophrys abeille, nommé ainsi car l'un de ses pétales, le labelle, ressemble à une abeille. Avec son odeur ressemblant à celui d'une femelle, il attire le mâle d'une abeille solitaire qui, chargé de pollen, permet sa fécondation. Cette plante fleurit à partir du mois de mai dans notre région. (Cliché juin 2020)
Des orchidées dénommées "Homme pendu" sont présentes lieu-dit "Entre deux chemins" là où autrefois était cultivée la vigne. L'orchis anthropophora doit son nom à la forme étrange de ses fleurs faisant penser à un petit bonhomme pendu. Cette plante se développe dans les zones de pleine lumière à mi-ombre, sur des sols calcaires secs ou frais. On la retrouve souvent sur les bords de route, les talus, les lisières et les pelouses calcaires. (Cliché mai 2022)
Les fortes pentes de la colline de Prény forçèrent les paysans locaux à s'adapter au terrain pour pratiquer leurs cultures, notamment la vigne. Ainsi, fut établi un système de cultures en terrasses avec la construction de nombreux murs en pierre sèche comme celui-ci situé "Entre deux chemins" et restauré en août 2019 par Manuel Bazaille.
Photographie prise par avion dans les années 1950. Prény était alors un village frappé de plein fouet par l'exode rural.
Là où se dressait encore en 1606 l'autel dit "de Craû", aujourd'hui disparu et remplacé par un banc, sont apparus des objets décoratifs installés par les habitants du bout de la rue des Trois maisons. Ces derniers n'ont pas oublié d'embellir ce coin du village en y plantant diverses espèces de fleurs. (Cliché avril 2020)
Mobilisés pour embellir le site de l'ancien autel de Craû, au bout de la rue des Trois maisons, Jean-Pierre Simony, Claude Huilier et Alain Van Meel y ont installé une ancienne borne de champ datant du XIXe siècle. Un grand P pour Prény et un petit A indiquant une section de l'ancien cadastre y sont gravés. Taillée dans un beau calcaire blanc, elle était, à l'origine, plantée de moitié dans le sol. Les deux parties sont encore bien distinctes. Située en limite de champ, elle fut enlevée lors du remembrement de 1983. (Cliché juin 2020)
Le chemin des Chamelles part du carrefour formé par la rue des Trois maisons et la rue des Closés pour aboutir au chemin du Lavoir. Autrefois, il descendait beaucoup plus loin pour rejoindre le lieu-dit Chamelles dont le nom a disparu à la suite d'un remembrement. (Cliché août 2018)
Une station de pompage des eaux provenant des Abreuvoirs a été installée aux Fontenottes, lieu-dit désignant la présence, autrefois, d'une petite fontaine. (Cliché août 2018)
La station du captage des eaux des Fontenottes, bordant le chemin de la Courlotte, pompe les eaux de la source des Abreuvoirs qu'elle entrepose dans un réservoir afin de la redistribuer dans le village. Elle est située sur un terrain acheté en janvier 1934 par la commune
à Joseph Nivolet en échange de 300 francs. (Cliché février 2000)
Ce chemin rural passe entre les lieux-dits l'Arpétent à gauche et Crocheté (nom également porté par une famille qui vivait à Prény au XVIIIe siècle) à droite. (Cliché février 2000)
La première page de la déclaration des biens de la communauté villageoise de Prény conservée aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle à la cote 2 MI 696 RI. Elle fut établie par Joseph François, assesseur et garde-marteau de la prévôté et gruerie de Pagny et Prény, officier de police au dit lieu, et Hubert Peltier, syndic de la haute classe élu à la pluralité des voix par les habitants de Prény, et envoyée aux autorités supérieures le 8 août 1738. Depuis des siècles, cette déclaration devait se faire chaque année.
Ce lieu-dit, déjà cité au début du XVIIe siècle, est situé juste en-dessous des Rappes. Sur cette photographie prise à la fin du mois d'août 2018, nous pouvons reconnaître une moissonneuse-batteuse de la Sarl Simon récolter les tournesols avec deux à trois semaines d'avance.
Le lieu-dit les Rappes est séparé en deux parties par un chemin. L'une des parties possède un parcellaire très découpé, phénomène se retrouvant au lieu-dit voisin dénommé Bourgogne. Au XVIIIe siècle, ces terrains en friche furent découpés en lots avant d'être attribués à des familles lors de l'adjudication de 1787. De l'autre côté du chemin, la partie des Rappes formant un ensemble uniforme est restée une terre de pâture. Celle-ci semble correspondre à la part qui revint au roi de France, seigneur des lieux, lors du partage. Après la Révolution, elle devint une propriété communale ce qu'elle est encore aujourd'hui.
Le chemin des Rappes est un très vieux sentier. Au Moyen-Âge, il partait du château, de la Petite porte au grand fossé, issue de secours s'ouvrant sur le Grand fossé, remblayé depuis longtemps, et menait au bois des Rappes défriché au XVIIe siècle avec l'autorisation du duc de Lorraine. (Cliché novembre 2021)
Le nom de ce lieu-dit vient du mot rapaille désignant une contrée occupée par des friches et des taillis. À l'origine, il était couvert par la forêt. Un document du 11 mars 1606 indique que le duc de Lorraine avait accordé aux habitants de Prény le droit d'y couper du bois et même de l'essarter. Un autre document du 8 août 1738 décrit cette contrée comme fort ingrate, pentue, pierreuse et parsemée de rapailles. Elle sert alors de pâquis aux troupeaux de bêtes du village. En 1740, cette partie des Rappes fut partagée entre tous les habitants en portion égale, opération renouvelée en 1774, en échange d'une redevance versée à la communauté villageoise. À la fin du XVIIIe siècle, il fut constaté que cette terre offrait peu de rendements. Elle est aujourd'hui à nouveau occupée par des taillis. (Cliché février 2021)
Les tilleuls dominent majestueusement de leur hauteur le site des Rappes, encore domaine de la forêt au début du XVIIe siècle. D'après Madame Christiane Jean, ces vénérables arbres seraient plusieurs fois centenaires. (Cliché août 1999)
Ce denier fut frappé dans l'atelier monétaire se trouvant encore aux Rappes au milieu du Moyen-âge. Pesant 0,59 gramme, il présente du côté droit un cavalier armé galopant et portant un écu, représentation du souverain lorrain, et au revers un aigle éployé. Il est frappé sur un flan large. Les inscriptions sont en latin. (Répertorié par la Bibliothèque nationale de France, département Monnaies, médailles et antiques, Robert. 1208)
En cet endroit se dressait au Moyen-âge une potence.
Le site de captage de la source des Abreuvoirs est désormais bien sécurisé. Au XVIIIe siècle existaient encore dans cette clairière des abreuvoirs destinés à abreuver le bétail de la communauté villageoise. Autour de ce point d'eau étaient plantés sur deux hectares des pommiers et des poiriers dont la récolte était vendue au profit de la communauté villageoise. (Cliché avril 2020)
Située au lieu-dit "Le Bâtiment", la fontaine de Ferret doit son nom, d'après la légende, à un morceau de la cloche Mandeguerre tombé dans son bassin et oublié par les soldats français lorsque ceux-ci la cassèrent en morceaux, en 1634, afin de pouvoir la transporter plus facilement sur leur chariot tiré par huit boeufs. L'énorme cloche était si volumineuse que cet éclat suffit à lui seul à la fabrication de deux nouvelles cloches placées dans la première tour du donjon. Mais, surtout, la brève présence de cet éclat avait rendu son eau ferrugineuse et, pendant des siècles, on vint de loin pour consommer son eau considérée comme bénéfique pour la santé. (Cliché inventaire de Lorraine n°73 - 54 - 2778 ZI)
L'origine de la fontaine de Ferret ne se retrouve guère dans les archives. En effet, elle n'est nommée dans aucun devis de réparation du XVIIIe siècle contrairement à d'autres points d'eau. Toutefois, les archives conservent le souvenir d'une fontaine dite des "Bellaire", nom d'une famille ayant vécu à Prény à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles. L'une des membres, Anne Catherine, se chargea du magasin de sel de son époux, Henri Jacquemin. (Cliché septembre 2013)
La fontaine de Ferret doit être nettoyée trois ou quatre fois par an pour enlever la vase qui se dépose au fond des bassins afin d'éviter qu'ils ne s'obstruent. C'est ce qu'a fait l'employé communal, Yvan Mottet, au début du mois de mars 2018.
Chemin du moulin, à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié et du cimetière.
À proximité du cimetière et de sa chapelle, sort une source dont les eaux rejoignent le ruisseau de Moulon. (Cliché mai 2017)
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié date de 1857 mais ce lieu est depuis très longtemps réservé à l'expression religieuse. Ainsi un ancien édifice, Notre-Dame-de-Consolation, desservi par un chapelain, existait déjà. Ce bâtiment était accolé à l'ancienne église de Prény, chef-lieu de doyenné, qui fut abandonnée en 1827 pour une nouvelle église bâtie à l'emplacement de l'actuelle. À proximité se trouvait l'ancien cimetière de Prény dont le souvenir a été conservé dans le nom de lieu-dit "l'âtre", du latin "atrium", primitivement "entrée" mais le sens avait dérivé dès le Ve siècle pour désigner l'espace sacré entourant l'église et son cimetière. (Cliché octobre 2016)
Entrée de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, bâtie en 1857 à l'emplacement de l'ancienne chapelle longtemps consacrée à Notre-Dame-de-Consolation qui menaçait ruine. (Août 1999)
Cette statue de Notre-Dame-de-Pitié, réalisée au XVIe siècle semble-t-il par un artiste champenois, possédait la réputation de faire des miracles, notamment en guérissant les enfants malades, mais aussi de vaincre la fièvre quarte, l'une des formes du paludisme. Ainsi de nombreuses personnes venaient de très loin pour y prier la Sainte Vierge et plusieurs guérisons miraculeuses furent répertoriées entre 1825 et 1857.
Cette Pieta du XVIe siècle, classée le 5 décembre 1908 aux "Monuments historiques", a été sculptée dans la pierre par un artiste aux influences nord-champenoises. Adossée au XVIIIe siècle à un pilier de l'ancienne église aujourd'hui disparue, elle fut enfouie en 1793 dans le sol sacré du cimetière par les habitants de Prény afin de la protéger de la fureur des révolutionnaires. En 1820, elle fut placée dans la chapelle Notre-Dame-de-Consolation qui prit le nom de Notre-Dame-de-Pitié.
Au mois de mars 2017, l'un des anges figurant sur ce monument funéraire qui se trouve au cimetière de Prény a été scié et dérobé. L'ange de gauche représente le petit Édouard Viscat, né le 22 novembre 1887 à Prény ; l'ange de droite, qui a disparu, représente la petite Maria Rose Viscat, née à Prény le 22 décembre 1888 à Prény. Les deux enfants étaient morts le jeudi 16 avril 1891. Leur mère, Émelie Brion, née le 25 octobre 1869 à Waville, menacée lors d'une querelle par son mari, Charles Albert Viscat, né le 26 février 1858 à Prény, d'être renvoyée chez ses parents et de perdre la garde des enfants, avait, dans un accès de folie, donné deux tranches de pain tartinées de mort aux rats à ses enfants. Face à leurs terribles cris de douleur, elle les avait plongés dans une citerne afin de les noyer pour abréger leurs souffrances. Après cet événement, la jeune femme fut internée. Le père fit ériger ce monument, véritable oeuvre d'art sculptée par monsieur Buzier jeune, résidant route de Blénod à Pont-à-Mousson. Les deux anges sont dus au ciseau de monsieur Huel, statuaire à Nancy. Des grappes de raisin sculptées rappellent la profession du père, Charles Albert Viscat, vigneron, qui repose avec ses enfants, ainsi que le grand-père, François Viscat, né le 14 octobre 1825 à Prény, marié le 26 juillet 1854 à Prény avec Marie Pichenet, décédé le 26 juillet 1915 à Prény. Il est évident que la pose d'une plaque "Concession abandonnée" par la municipalité, condamnant à terme cette oeuvre d'art, a éveillé la convoitise d'individus peu scrupuleux. (Cliché août 1999)
Cliché du monument funéraire pris au mois de mai 2017. L'ange représentant la petite Maria Rose Viscat, victime du drame qui se déroula à Prény le 16 avril 1891, a désormais disparu, scié de façon précise et propre à sa base.
Né le 29 septembre 1856 à Prény, le capitaine Pierre Victor Peltier fit carrière dans l'armée, participant notamment à deux campagnes de pacification en Algérie du 21 novembre 1893 au 6 septembre 1895, puis le 11 octobre 1895. C'est dans ce pays qu'il fut décoré, le 14 juillet 1899, de la Légion d'honneur. Décédé le 28 juin 1910, il fut inhumé dans la tombe où reposait, depuis le 4 avril 1880, sa mère, Claire Mossier. (Cliché mars 2014)
Par acte notarié du samedi 18 août 1945, Raymond Camille Peltier, cultivateur né à Prény le 22 mai 1862, effectuait une donation de 6000 francs à la commune de Prény en échange du nettoyage de sa tombe à Pâques, le jour de la fête patronale et à la Toussaint. La commune devait également entretenir la tombe Brion-Jandin, parents de son épouse Marie Aimée Brion, née à Waville le 7 janvier 1866, décédée à Prény le 9 août 1939. Retiré à l'hospice de Thiaucourt-Regniéville, monsieur Peltier décéda le 22 octobre 1946. (Cliché avril 2016)
Sur le devant de la tombe Peltier-Brion, se trouve une plaque dédiée à leur enfant unique, Raoul Édouard Raymond Peltier, brigadier au 12ème régiment de dragons. Né le 19 décembre 1891 à Prény, il fut tué en combattant les Allemands, le 2 juin 1918, à Saint-Quentin, près de la Ferté-Milon, dans l'Aisne. (Cliché avril 2016)