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En 1768, Pagny-sur-Moselle se nommait Pagny-sous-Prény. Ce plan a été publié dans l'article "Un vigneron au temps des lumières" paru dans le numéro 118 (janvier 2010) de la revue Nos Villages lorrains.
Carte postale envoyée le 28 septembre 1916 à Frau Klein, habitante de Dillingen en Sarre. Cette carte postale, reproduction d'une édition française du début du XXème siècle, n'est pas une photo mais une peinture qui ne reproduit pas fidèlement le paysage de l'époque.
Photographie de Pagny-sur-Moselle, blottie dans sa vallée dominée par la colline de Prény, prise depuis la côte d'Arry.
Au mois de mars 1988, la presse du Westerwald se faisait l'écho de la visite des 22 élèves de 4ème du collège de La Plante Gribé, logés pour une semaine chez leurs correspondants allemands à Bad Marienberg et ses alentours, au "Landschaftsmuseum Westerwald", musée de Hachenburg installé dans un ensemble de maisons traditionnelles du Westerwald des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, où ils découvrirent l'histoire des paysages et des habitants de ce secteur de la Rhénanie-Palatinat. Parmi les élèves, encadrés par madame Dominique Simon, professeur d'allemand, et madame Christiane Cercellier, professeur de physique-chimie, nous pouvons reconnaître, Sébastien Huet, Franck Storti, Manuel Bazaille, Alexandra Doumail, Estelle Demicheli, Sandrine Mathiot, Stéphanie Colin, Xavier Contal, une soeur Pochet, le petit Courte, Lilian Hoff, Cécile Cassou et Laurent Georgene.
Le nom de Bernard Joyeux fut donné à l'ancienne rue de la chavée en mémoire de Dominique-Bernard Joyeux (23 décembre 1698 - 22 mai 1778), né dans une famille paysanne de Pagny, passionné de mécanique et d'astronomie, qui mit au point une horloge qu'il offrit à Stanislas Leszczinski, roi de Pologne déchu et duc de Lorraine de 1738 à 1766. (Cliché août 2018)
Léguée en 1787 à la Société des sciences et belles lettres de Nancy, ancêtre de l'académie Stanislas, l'horloge astronomique, d'une hauteur de 287cm, indiquait les heures, les jours de la semaine, les mois, le siècle, les lustres, le cycle solaire, l'orbite des 5 planètes connues à cette époque en plus de la Terre, les longitudes, les phases de la lune, les positions célestes des 12 signes du zodiaque. Ses cadrans prouvent que l'inventeur pagnotin possédait une grande culture scientifique.
Cette mairie, reconstruite en 1923-1924 dans un style Renaissance mêlant des emprunts plus contemporains, selon les plans de l'architecte monsieur Pilain, à l'emplacement de l'ancienne qui avait été partiellement détruite par les bombardements en 1918, fut inaugurée en 1925.
Le monument aux morts de Pagny-sur-Moselle représente un soldat originaire du lieu montant la garde avec son chien. Ce type de monument est très original puisqu'ils ne seraient que deux en France à se présenter sous cette forme.
Le soir du vendredi 29 octobre 1993, le bouchon, bar alors tenu par Romuald Giamberini et les frères Boschian, accueillait le groupe de funk, "Salomé", formé de six musiciens, trompette, orgue, chanteur-guitariste, guitariste, bassiste et batteur qui chauffèrent la salle, établissant ainsi une très bonne ambiance. Parmi le public, venu nombreux, nous pouvons reconnaître Gregory Wonner, Laetitia (Tita) Oliger, Stéphane Jérôme et Manuel Bazaille.
Cette rue doit son nom au comte Pierre-François-Hercule de Serre, né à Pagny en 1776, ancien député et ministre de la justice pendant le règne de Louis XVIII, ambassadeur de France auprès du royaume de Naples de 1822 à 1824, date de son décès.
La maison médiévale, dite des Prémontrés, était devenue la demeure de la famille Nivoy, originaire de Champey. Au rez-de-chaussée existait, depuis le XVIIIe siècle, un relais de poste et de diligence qui fut actif jusqu'en 1854. (Cliché juillet 2018)
Cette ancienne possession des Prémontrés, qui desservaient l'église paroissiale sise juste en face, était devenue la maison de fief de la famille Richard. Par testament, confirmé le 18 mai 1632 devant le tabellion Ragot par son fils, le prévôt de Pont-à-Mousson, le noble Richard avait légué six hottes de vin à la communauté villageoise de Pagny dont tous les membres devaient se rassembler chaque vendredi pour prier Dieu en faveur de son âme et de celles de tous ses parents trépassés. Le breuvage était alors distribué lors de cette messe, celui demeurant dans cette maison de fief recevant le premier pot de vin. (Cliché Conservation Régionale de l'Inventaire de Lorraine n° 73 54 2415 Z)
Pierre tombale de Barbe Françoise Octavie Nivoy, fille de Joseph Nicolas Nivoy, maire de Pagny, et de Louise Charlotte Lefevre. "D.O.M. Ici repose Barbe Françoise Octavie Nivoy, née à Pagny le 10 octobre 1817, morte le 1er février 1837 dans les bras de son père et de sa mère dont elle faisait le bonheur, l'espérance et qu'elle laisse en proie à la plus amère douleur. Jeunes filles modestes, douces et sages, priez pour elle. Vous êtes son image sur la terre." (Cliché juillet 2018)
Le 13 janvier 1917, les Allemands occupant le village emportaient les trois cloches de l'église destinées à être fondues pour les besoins de leur industrie militaire. Au lendemain de l'occupation, le 26 septembre 1920, deux nouvelles cloches, la "Jeanne d'Arc" et "L'héroïque" étaient bénies. En 1930, une troisième, "La France" les rejoignaient. Ces trois cloches provenaient des ateliers Jules Robert de Nancy.
Carte postale du début du XXème siècle reproduisant une photographie des anciennes écoles brûlées par les Allemands lors de leur retraite en septembre 1944. Le site est désormais occupé par la salle des sports Pierre Husson.
Sur cette carte postale, nous pouvons apercevoir le premier aéroplane qui survola Pagny. Il était piloté par le capitaine allemand Engelhardt qui, parti de Trèves, avait franchi la frontière par erreur. Se croyant au-dessus de Thionville, il se posa près de Nancy où il fut bien accueilli.
Carte postale du début du XXème siècle reproduisant une photographie de la gare de Pagny-sur-Moselle, alors gare frontière depuis l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1871.
La passerelle enjambant les voies de chemin de fer à côté du passage à niveau fut construite en 1932 et réparée en 1958 à la suite de son écroulement. (Cliché avril 2017)
Cette page est extraite du catalogue de 1906 présentant quelques uns des modèles de lampes fabriquées dans les ateliers de l'usine Fabius Henrion de Pagny-sur-Moselle, ancêtre de l'usine Phillips éclairage de Pont-à-Mousson rachetée par Dr Fischer Europe en 2010.
Ouvriers de l'usine le Carbone Lorraine requis pour aller travailler en Allemagne au titre du Service du Travail Obligatoire. (Cliché 1943. Osnabrück, ville industrielle de Basse-Saxe connue pour ses activités métallurgiques et ses constructions métalliques). Sur la photo, de bas en haut et de gauche à droite: Devant : René Fouchs ; Charles Tourais. Au centre: Raymond Bazaille ; Robert Tourais ; Jean Niogret ; Robert Vauthier ; Alphonse Goudembourg ; Marcel Lehalle. En haut : ...;...; Gaston Sidler.
(Cliché 1943). Osnabrück. Nous retrouvons les mêmes ouvriers du Carbone Lorraine de Pagny-sur-Moselle et de la brasserie Moreau de Vézelise requis pour travailler dans l'usine de fonderie-métallurgie Klokner-Werke.
Sur cette photographie de 1943, nous pouvons reconnaître les jeunes ouvriers originaires de Pagny-sur-Moselle, Prény et Vandières désignés par le directeur du Carbone Lorraine pour aller travailler en Allemagne au titre du Service du Travail Obligatoire imposé par les Allemands : les frères Charles et Robert Tourais, Henri Thiriat, Gaston Ziedler, René Fuchs, Raymond Bazaille, Jean Niogret, Alphonse Goudembourg, Marcel Lehalle et Robert Vauthier, ce dernier venant de la brasserie Moreau de Vézelise.
Un autre cliché de 1943 avec les mêmes ouvriers du Carbone Lorraine désignés en octobre 1942 par le directeur pour aller travailler à Osnabrück, en Allemagne.
L'Est Républicain du 12 mars 1989 rapportait l'expérience de six élèves du collège de La Plante Gribé, parmi les 90 collégiens qui avaient participé aux échanges école-entreprises, immergés pendant une semaine dans le monde du travail au Carbone Lorraine. Une découverte qui fut pour tous très enrichissante. Ainsi, sur la photo, parmi les membres du personnel de l'usine où nous pouvons reconnaître monsieur Noël, monsieur Henrion, Georges Prevost, monsieur Martin, Bernard Bazaille et monsieur Cassou, figuraient Manuel Bazaille, Mickaël Moulinier, Nathalie Prevost, Ingrid Noël et Stéphanie Henrion.
C'est en 1976 que le conseil municipal de Pagny décida de donner le nom de Marcel Ney (1891-1945) à l'avenue de Strasbourg. Maire de Pagny de 1935 à 1944, il fut arrêté par la gestapo le 11 février 1944 pour son activité dans la résistance. Déporté au camp de concentration de Neuengamme, il fut tué le 5 avril 1945 par ses geôliers, la veille de l'arrivée des troupes britanniques. (Cliché février 2012)
Jusqu'en 1925, la rue Gambetta portait le nom de rue saint Roch. Cette dénomination fait référence à Roch de Montpellier, pèlerin et thaumaturge français du XIVe siècle qui consacra sa vie à soigner et à soulager les victimes de la peste, maladie épidémique dont il fut lui-même atteint avant d'en guérir. Ce nom rappelait l'existence d'un cimetière, désaffecté en 1793, où furent inhumées autrefois, en dehors du village, les nombreuses victimes de la peste. En 1925, cette voie fut renommée Gambetta en hommage à l'avocat et homme politique français qui, en 1870, organisa la défense nationale face à la Prusse et ses alliés allemands. (Cliché juillet 2023)
Carte postale du début du XXème siècle reproduisant une photographie des bords de la Moselle.
Au début du XXème siècle, des pêcheurs professionnels pagnotins tiraient leurs revenus de la vente des poissons capturés soit par nasses, soit par filets. Leurs lots de pêche suivaient en grande partie la frontière franco-allemande, depuis La Lobe jusqu'à Champey. Leur activité interrompue par la première guerre mondiale fut reprise dès 1919 mais à une plus petite échelle.
Entre 1840 et 1846 fonctionna, sur la Moselle, un service de bateaux à vapeur entre Pont-à-Mousson et Metz. Le numéro 64 de Nos villages lorrains, paru en décembre 1996, nous apprend que cette navigation fut suspendue en 1846, les voyageurs se plaignant des brouillards d'automne, des vents générateurs de malaises et des prix qui étaient plus chers que ceux des messageries par route. L'enlisement de certains navires sur le parcours, puis l'établissement du chemin de fer, quatre ans plus tard, signèrent la mort définitive de ce genre de transport.( Cliché avril 2017)
Le Républicain Lorrain du 31 octobre 1976 présentait la belle prise réalisée par Michel Robert, plombier de Pagny-sur-Moselle demeurant à Vandières. L'habile pêcheur avait réussi à sortir de la ballastière de la Gaule pagnotine un brochet de 27 livres d'une longueur d'1,13m. Sur la photo, nous pouvons reconnaître le frère de monsieur Robert portant le poisson.
Cet article du Républicain lorrain, daté du 20 octobre 1980, présentait l'exploit de monsieur Berceville qui avait réussi à sortir de la Moselle un brochet de 1,20m accusant sur la balance le poids respectable de 23 livres soit 11,500kg. Au début du mois de novembre 1974, Daniel Berceville s'était déjà distingué en pêchant dans la Moselle un brochet de 21 livres qui mesurait plus d'un mètre.
La Moselle, le canal et les différents étangs sont depuis longtemps des lieux privilégiés pour les pêcheurs de Pagny et leurs confrères des environs. Sur cette carte postale qui reproduit une photographie prise en 1927, nous pouvons reconnaître à l'arrière le pont de l'Abreuvoir qui enjambait le canal.
Une plaque dédiée à Claudon la Crottée est conservée au château de Jaulny. Elle rappelle qu'en 1595, cette femme, veuve de Mengin Collotte, habitante de Pagny, fut brûlée comme sorcière sur la place de Gemnel, l'actuelle petite place triangulaire se trouvant dans la rue Joly. À l'origine, elle fut donc apposée sur la façade de l'une des maisons la bordant. Toutefois, Henri Lepage, qui rapporte cette information dans son ouvrage "Les communes de la Meurthe", publié à Nancy en 1854, ne mentionne pas le lieu de l'exécution. La justice étant alors rendue au château de Prény, siège de la prévôté, nous pouvons douter qu'un bûcher ait été dressé sur cette petite place. En effet, dans tous les procès en sorcellerie retrouvés dans cette prévôté, les condamnées, extirpées de leur cachot de la tour des Moines, furent brûlées sur place à l'ombre des tours du château de Prény.
Au XVIème siècle, les abords du "ru de Baumehe" étaient l'un des lieux privilégiés par les sorcières pour leurs sabbats. Le 31 mai 1597, Bone, femme de Mengeot Bricholet, avoua, lors de son procès au château de Prény, s'être retrouvée en assemblée, de tôt matin, au bord du ruisseau pour y faire du bruit dans le but de provoquer une chute de grêle. L'averse avait bien eu lieu et avait ravagé les bans de Norroy, Vandières, Villers, Prény et Pagny. (Cliché août 2016)
Le ruisseau de Beaume-Haie prend sa source dans un étroit vallon, au pied de la Grande côte, entre les bois de la Taumont et le chemin de Beaume-Haie. (Mars 2016)