En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Avec ses maisons construites au pied d'une falaise, Bouillonville est un village semi troglodytique. Il se caractérise par une forme de fer à cheval. (Cliché août 2018)
Bâtie au pied de la falaise, sur une terrasse surplombant le village, l'église Saint-Denys, de type église-grange, fut agrandie au XVIIIe siècle et remaniée à plusieurs reprises au cours du XIXe siècle. (Cliché avril 2019)
D'anciennes pierres tombales ont été conservées autour de l'église Saint-Denys, notamment celle de Barbe Lalance, à droite, décédée à l'âge de 41 ans, le 17 août 1854 à huit heures du matin dans sa maison, lors de l'épidémie de choléra qui frappa la France de juillet à octobre 1854. Son mari éploré, le maréchal-ferrant Nicolas Bertin, fit inscrire l'épitaphe :"décédée (...) à l'âge de 40 ans, épouse chérie à la fleur de ton âge." (Cliché avril 2019)
Derrière l'église Saint-Denys, une vaste grotte creusée dans la falaise servit d'hôpital militaire lors de l'occupation allemande du village entre 1914 et 1918. Grâce à un partenariat entre la commune de Bouillonville, l'Union européenne, le ministère de l'environnement, la région Lorraine, le Parc Naturel Régional de Lorraine, le conservatoire des sites lorrains et l'association transfrontalière pour la protection des chauves-souris, ce site a été sécurisé afin de servir d'abri aux chiroptères dont certaines espèces sont menacées. (Cliché septembre 2020)
Le village conserve encore deux anciennes pompes à eau. L'historien du village, Denis Meyer, indique que l'eau courante n'arriva à Bouillonville que dans les années 1960. Les habitants ne possédant pas de puits chez eux venaient puiser de l'eau à ces pompes. Cette pompe, se trouvant dans la rue Principale, fut fabriquée par l'entreprise Briau et compagnie fondée à Tours en 1854. (Cliché août 2021)
La départementale 28, en traversant le village, forme sa rue principale. (cliché avril 2019)
Un grand nombre des maisons de la rue Principale, situées côté nord, ont été bâties au pied d'une falaise. Leurs caves, destinées autrefois à conserver le fruit des vendanges de ce village de vignerons, ont été creusées dans la roche d'où la dénomination de village semi-troglodytique. (Cliché septembre 2020)
Au mois de juin 2021, des filets ont été accrochés sur la falaise dominant la rue Principale afin de protéger les maisons de la chute éventuelle de blocs de pierres. Ces filets pouvaient retenir des blocs de deux tonnes lancés à huit km/h. Cette opération était la première phase d'une campagne de sécurisation de la falaise.
Coincé entre une falaise et un méandre du Rupt-de-Mad qui, avec des siècles de dépôts d'alluvions, s'est éloigné des habitations, le domaine de Bodulf pouvait être facilement défendu en cas de danger militaire. (Cliché novembre 2018)
Le Rupt-de-Mad est l'un des cours d'eau traversant le territoire de la commune sur une distance de 3,391 kilomètres. Ce cliché fut pris en mars 2021, alors que les pluies abondantes tombées les mois précédents lui avaient permis de retrouver un bon débit.
Dans le cadre de l'aménagement du cimetière, une stèle commémorative a été érigée en août 2021 au jardin du souvenir.
La crémation des défunts étant de plus en plus fréquente, un colombarium a été aménagé à côté du cimetière afin de recueillir les urnes funéraires. (Cliché novembre 2018)
Cet ouvrage paru en 2022 est consacré au cimetière militaire allemand de Bouillonville où sont inhumés 1 381 soldats allemands, ainsi qu’un prisonnier de guerre russe. Œuvre des historiens allemands, Karl Jürgen Reif et Laurent Schneider, il présente la particularité d’être bilingue. Chercheurs ou simples lecteurs allemands et français peuvent, par conséquent, le consulter. Il a aussi le mérite de corriger les informations parfois fausses inscrites sur les croix. 183 tombes sont ainsi concernées. Cette recherche restitue des éléments historiques sur Bouillonville, notamment pendant l’occupation allemande de 1914-1918. Des statistiques ont également été établies et le livre répertorie la liste des unités militaires, ainsi que les lieux de naissance des militaires reposant dans cette nécropole. Les soldats allemands, mais aussi les quelques Français reposant en son sol, sont présentés au moyen de courtes notices. À noter qu’une grande partie des photographies d’époque illustrant cet ouvrage proviennent de la collection de Denis Meyer, habitant du village et grand passionné de l’histoire de la Grande Guerre.