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Le village d'Arry s'est loti à mi-pente, bien exposé au soleil couchant. À ses pieds, de l'autre côté de la Moselle, s'étend Pagny-sur-Moselle. (Cliché mai 2018)
Ces croquis sont tirés de l'article de Monsieur Thévenin paru en 1977 dans le n°20, tome 2, de Gallia Préhistoire. À gauche, nous pouvons reconnaître une hache marteau et à droite une hache polie, modèles découverts dans le lit de la Moselle à l'occasion de travaux de dragage.
Depuis des siècles, un gué permettait aux habitants des deux rives de la Moselle de traverser cette rivière entre Arry et Pagny-sur-Moselle. Ce troupeau de vaches fut photographié au début du XXe siècle par Paul Michels, pharmacien à Nancy, passionné par la photographie.
Mentionnée pour la première fois sous la forme "Wasaticum" dans une charte datée de 770, la ferme de Voisage, ancien château-fief des Lazaristes de Metz, relais de poste aux chevaux entre 1781 et 1825, est devenue en 1990 un refuge de la Société protectrice des Animaux grâce à un don de Gerhard Cramer.
Le refuge d'Arry comprend plusieurs chenils où les chiens sont hébergés selon leur race, leur taille et leur rusticité.
Les chats sont répartis dans deux chatteries très accueillantes et douillettes. Ce cliché a été pris dans l'une des pièces de celle des chats sociables.
Le refuge S.P.A. d'Arry accueille des chiens, des chats, furets, chèvres, lapins, poules, divers espèces d'oiseaux ainsi qu'un cochon rose du Viêt-nam, Bob.
Autrefois un simple hameau, la Lobe a vu se construire au fil du temps, de chaque côté de la route qui relie Pont-à-Mousson à Metz, un certain nombre de maisons formant désormais un petit bourg dépendant de la commune d'Arry. (Cliché juillet 2014)
La dénomination "Lobe" provient du bas latin "Lobia" désignant, selon l'avis du plus grand nombre, un petit groupe de petites maisons. Des érudits du XVIIIe siècle ont affirmé que ce mot latin signifiait "galerie" ou encore "portique". De ce mot latin dérive aussi le mot anglais "lobby" signifiant à l'origine un hall d'entrée ou couloir. Grâce aux travaux des archéologues, nous savons qu'un diverticule longeait la Moselle de Corny à la Lobe à l'époque de la Gaule romaine. La Lobe aurait-elle été la porte d'entrée dans le territoire des Médiomatriques ? (Cliché juillet 2014)
La Lobe est un écart de la commune d'Arry dont les maisons bordent la route départementale D657, ancienne route royale, qui relie Metz à Pont-à-Mousson. (Cliché juillet 2014)
Le restaurant de Fernand Louyot, à La Lobe, au bord de la route de la Moselle, au temps de l'annexion allemande entre 1871 et 1914.
Sur cette photographie, nous pouvons voir l'entrée d'Arry sur la route de Voisage. (Cliché juillet 2014)
En 1762, le botaniste Joseph Pierre Buchoz (1731-1807) faisait paraître son "Traité historique des plantes qui croissent dans la Lorraine et les Trois Évêchés" illustré de nombreuses estampes. L'une d'elle présente le château d'Arry, construit entre 1714 et 1743, et son jardin agrémenté de bassins et petites cascades. Cette illustration est dédiée à la comtesse de Nevron, dame d'Arry et d'autres lieux.
Le château d'Arry fut bâti entre 1714 et 1743 à l'instigation de Louis Charpentier, prévôt et gruyer de Briey qui, anobli en 1714 par le duc Léopold Ier, devint Grand Gruyer de Lorraine et du Barrois. Cette demeure, composée d'un corps central en creux, flanqué de deux pavillons carrés accompagnés de deux ailes déployées, fut détruite lors des combats que se livrèrent Allemands et Américains en 1944, puis rasée en 1946.
Le portail du centre de loisirs de l'association Familles de France qui y gère un centre aéré de sept hectares. (Cliché juillet 2014)
Le parc du centre de loisirs occupe l'ancienne orangerie du château détruit lors des bombardements américains d'octobre et novembre 1944. (Cliché juillet 2014)
À proximité de l'église Saint-Arnould existait un point d'eau aménagé en une belle fontaine. (Cliché juillet 2014)
La façade de l'église romane Saint-Arnould renforcée par de puissants contreforts. (Cliché juillet 2014)
L'église romane fortifiée d'Arry, bâtie au XIIIème siècle en remplacement d'un édifice plus ancien, possède au-dessus de son portail une petite statue datant du XVème siècle et représentant Saint Arnould, assis sur son siège en tenue d'évêque. Né vers 582 dans une famille de la noblesse franque, Arnould avait été élu évêque de Metz en 614. (Cliché juillet 2014)
L'église dédiée à Saint-Arnould, datant de la première moitié du XIIIe siècle, est dotée de fenêtres typiquement romanes. Elle possède encore des éléments de fortification comme la partie inférieure d'une échauguette à mâchicoulis que l'on peut apercevoir à gauche de la photographie. (Cliché juillet 2014)
Ancienne église fortifiée, Saint-Arnould a conservé, à droite du portail, la partie inférieure d'une échauguette à mâchicoulis. (Clichée juillet 2014)
L'église romane fortifiée d'Arry fut bâtie au XIIIème siècle afin de remplacer la chapelle primitive détruite dans un incendie en 1201. (Cliché juillet 2014)
L'église romane fortifiée possède un clocher en forme de donjon crénelé rectangulaire renforcé à ses angles par des contreforts. Cette tour présente encore des ouvertures carrées ou rectangulaires ainsi que des meurtrières supérieures sous la toiture. Désarmé au XVIIIème siècle, le clocher a désormais un toit assez plat mais nous pouvons encore distinguer le niveau de la terrasse médiévale marqué à l'extérieur par trois gargouilles situées aux angles de la tour et à l'intérieur par une série de corbeaux qui soutenaient la charpente. (Cliché juillet 2014)
La base de la tour-clocher de l'église est illuminée par des baies à lancettes. (Cliché juillet 2014)
La pierre tombale du jeune Jean décédé en 1627 à l'âge de 18 ans. (Cliché juillet 2014)
De vieilles tombes de l'ancien cimetière, autrefois accolé à l'église Saint-Arnould, sont encore visibles de nos jours. (Cliché juillet 2014)
François Bello décéda en avril 1826, à l'âge de 72 ans, sous le règne du roi de France, Charles X. L'épitaphe indique "Bon père et regretté de sa famille. Priez Dieu pour son âme." François Bello, fils du laboureur Nicolas Bello et de Françoise Thiebaut, était un jeune négociant lorsqu'il se maria le 30 mai 1786, en l'église d'Arry, avec Anne Bernard, fille de Nicolas Bernard, concierge au château d'Arry, et de Barbe Robinet. (Cliché juillet 2014)
L'église Saint-Arnould, classée au titre des monuments historiques en 1889, se divise en quatre parties : la nef principale, la nef collatérale, le choeur, la chapelle dédiée à la Vierge. (Cliché juillet 2014)
Dans le fond du choeur, à droite, se dresse une statue de saint Arnould, revêtu de sa tunique d'évêque. (Cliché juillet 2014)
Se dressant sur un autel, nous pouvons reconnaître la statue de saint Jean-Baptiste portant dans ses bras l'agneau. (Cliché juillet 2014)
Encadrant une belle voûte à croisée d'ogives, des peintures représentent les symboles des évangélistes : le taureau pour Luc, l'ange pour Matthieu, l'aigle pour Jean et le lion pour Marc. (Cliché juillet 2014)
Le choeur, avec ses voûtes à croisées d'ogives, est typiquement gothique. Lors de la restauration, qui s'étendit de 1974 à 1980, furent découvertes en 1976 des traces de peintures à fresque. Il fallut plusieurs mois à un artiste peintre des bâtiments de France pour restaurer l'oeuvre primitive. Ne furent ravivés que les traits et les couleurs des parties nettement visibles, d'où la présence volontaire de blancs dans l'ensemble. (Cliché juillet 2014)
Sous la prolifération des végétations apparaît encore un appareil peint qui semble contemporain de la construction du choeur au XIIIème siècle. Ces compositions s'étalent du XIIIème au XVIème siècles. (Cliché juillet 2014)
Ornant le plafond du choeur, des peintures qui représentent les instruments utilisés lors de la passion du Christ.
À gauche de l'entrée de l'église Saint-Arnould, près du baptistère, a été conservée une plaque funéraire datant du XVIIIème siècle. Elle est dédiée à Jean Guinet, ancien maire du village pour le compte de l'abbesse de Sainte-Marie-de-Metz, et à son épouse, Jeanne Riaville. (Cliché juillet 2014)